Réponses
Conséquences environnementales, sociales ou économiques, induites par le changement d'état d'une composante de la biodiversité.
Conséquences environnementales, sociales ou économiques, induites par le changement d'état d'une composante de la biodiversité.
Actions qui s’appuient sur les écosystèmes afin de relever les défis globaux comme la lutte contre les changements climatiques, la gestion des risques naturels (inondations, sécheresse, submersion marine), la santé, l’accès à l’eau, la sécurité alimentaire…
Les SfN visent à protéger, restaurer et gérer de manière durable les écosystèmes : la préservation des forêts, les rivières en bon état, la restauration et le fonctionnement des zones humides, tout concourt à agir au plus près du terrain (actions locales pour un objectif global). Il est impératif que la société adopte une combinaison de solutions inspirées par la nature, dérivées de la nature et fondées sur la nature : Il s'agit bien d'intérêt mutuel. La nature y gagne, et les territoires qui prennent ainsi soin des cycles naturels, du bon état des milieux ont aussi tout à y gagner.
Actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés, pour relever directement les enjeux de société de manière efficace et adaptative tout en assurant le bien-être humain et des avantages pour la biodiversité.
Une SfN a donc deux caractéristiques : c’est une solution visant à répondre à un défi de société, et qui a des effets bénéfiques pour la biodiversité. De plus, au sens de l’UICN, la dénomination SfN ne s’applique pas à une mesure isolée ou trop ponctuelle. Elle désigne un projet qui est planifié et géré sur le long terme, intégré à son environnement, élaboré en concertation avec les acteurs concernés.
Actions qui visent à ralentir l’écoulement de l’eau de surface et à favoriser son infiltration, à l’échelle du bassin versant, en s’appuyant sur les capacités naturelles des sols et des écosystèmes. Les MNRE sont des mesures mises en œuvre dans l’objectif d’augmenter la rétention d’eau dans le bassin versant, en améliorant ou en restaurant la capacité de rétention d’eau des écosystèmes aquatiques, des sols et du sous-sol. Les mesures sont mobilisables de manière combinée dans un bassin versant, et peuvent contribuer simultanément à de nombreux objectifs : Prévenir les risques d’inondation ; Réduire les déficits quantitatifs ; Contribuer à améliorer la qualité des eaux ; Restaurer des habitats aquatiques et humides ; Modifier les pratiques agricoles et sylvicoles. Elles constituent pour un certain nombre d'entre elles des solutions fondées sur la nature (SfN).
Épisode de températures élevées, de jour comme de nuit, sur une période d'au moins 3 jours consécutifs.
La sécheresse hydrologique se produit quand les réserves en eau des nappes, des cours d’eau et des lacs descendent en dessous de la moyenne et qui montrent des niveaux anormalement bas. Elle peut être la conséquence d’une sécheresse météorologique en automne et en hiver particulièrement longue et intense, mais aussi celle d’une surexploitation des ressources en eau.
Déficit de débit des cours d’eau, des niveaux bas des nappes ou des retenues, sur une période ou une année pendant laquelle les débits sont très inférieurs à la moyenne. Une attention est portée sur la fréquence et la durée des périodes d’assec (sans écoulement), l’intermittence des cours d’eau. La sécheresse hydrologique peut se caractériser par ses conséquences sur l’eau comme un milieu de vie et comme ressource : les écosystèmes aquatiques sont impactés par les sécheresses ; des pénuries d’eau peuvent affecter la vie économique. Les conséquences écologiques et économiques de la sécheresse hydrologique peuvent être aggravées par les rejets d’eaux usées, en raison d'une moindre dilution des flux polluants.
Type de sécheresse caractérisé par un déficit en eau des sols superficiels (entre 1 et 2 m de profondeur), suffisant pour altérer le bon développement de la végétation.
La sécheresse du sol impacte directement la production agricole. Elle résulte d’un manque d’eau disponible dans le sol pour les plantes, ce qui impacte toute la production végétale, et indirectement la production animale. La sécheresse édaphique (c'est à dire du sol) est estimée à partir des termes du bilan hydrique (précipitation, évaporation et évapotranspiration) et de la Réserve Utile des sols (RU).
Type de sécheresse correspondant à un déficit prononcé et prolongé de précipitations.
Etat du sol ou d'un environnement résultant d'un manque de pluie. Elle survient généralement lorsque la quantité de pluie est nettement inférieure aux normales saisonnières, et cela sur une assez longue période.
Zone du territoire exposée ou qui pourrait être exposée à des aléas ou événements potentiellement dangereux (inondation, pollution, catastrophe naturelle, accident industriel) et où des enjeux humains, économiques ou environnementaux sont en présence.
Menace qu'un événement intempestif dangereux dû à un phénomène naturel, appelé aléa, ait des effets dommageables, imprévus ou mal prévenus, sur les aménagements, les ouvrages et les personnes, les enjeux, plus ou moins graves, voire catastrophiques, selon leur vulnérabilité. Un risque naturel est donc la confrontation entre un aléa d'origine naturelle et des enjeux humains, économiques ou environnementaux.