Abaissement de nappe
Baisse durable ou temporaire du niveau piézométrique d'une nappe phréatique, due à une modification naturelle ou artificielle de son alimentation ou des prélèvements effectués.
Baisse durable ou temporaire du niveau piézométrique d'une nappe phréatique, due à une modification naturelle ou artificielle de son alimentation ou des prélèvements effectués.
Étendue de mer, relativement longue et étroite, pénétrant à l'intérieur des terres, résultant de l'envahissement par la mer de la partie aval d'une vallée fluviale.
Méthode de mesure optique (à 254 nm) permettant l'évaluation de la matière organique (plutôt sous forme aromatique). Pratique, mais certains éléments minéraux représentent une source d'interférence. Valeur à corréler avec celle du COT.
Qualifie la présence inhabituelle ou exceptionnelle d'une espèce dans une localité donnée.
Espèce dont la présence est exceptionnelle (ou occasionnelle) en France.
Premier accord mondial sur le climat et le réchauffement climatique. Il fait suite aux négociations qui se sont tenues lors de la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques (COP21) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Il a été approuvé par l'ensemble des délégations de 195 pays le 12 décembre 2015 et est entré en vigueur le 4 novembre 2016.
Accord universel pour lutter contre le changement climatique et déchaîner mesures et investissements pour un avenir résilient, durable et bas carbone, a été adopté par 195 nations le 12 décembre 2015 à Paris. L'objectif principal de l’accord universel est de maintenir l’augmentation de la température mondiale bien en dessous de 2 degrés Celsius. Pour atteindre cet objectif ambitieux et d’envergure, des flux financiers adéquats seront mis en place pour rendre possible cette action dans des pays en développement et des plus vulnérables.
Substance qui se dissocie plus ou moins complètement en solution aqueuse pour produire des ions hydrogène H+. Un acide est d’autant plus fort qu’il donne dans l’eau plus d’ions H+. Quelques acides : acide sulfurique (H2SO4), acide chlorhydrique (HCl), acide nitrique (HNO3)…
Personne ou entité privée ou publique, généraliste ou spécialisée, pouvant exercer à des échelles variables (une commune, un département, au niveau national ou européen, etc.), agissant dans un des domaines d'intervention liés à l'eau (risques, lutte contre la pollution, assainissement, etc.).
Activité économique utilisatrice de l'eau et des services liés à l'utilisation de l'eau.
Modification de l'environnement d'un paysage (relief, végétation, etc.) d'une zone géographique afin de répondre à certains objectifs, tels que l'adaptation aux changements climatiques ou l'intégration d'une construction dans le paysage.
Ensemble des techniques permettant de conduire les eaux de leur source jusqu'aux installations de traitement puis de distribution.
Acteur du SINP dont l'adhésion au SINP est effective, c'est-à-dire dont le processus d'adhésion a abouti positivement.
L’ADN environnemental (ADNe) est défini comme l’ADN pouvant être extrait à partir d’échantillons environnementaux, tels que l’eau, le sol ou les fèces, sans avoir besoin d’isoler au préalable des organismes cibles.
Technique visant à éliminer les minéraux à l'origine de la dureté de l'eau, en particulier le calcium et le magnésium.
Technique consistant à échanger les ions calcium et magnésium, peu solubles et qui réagiraient avec les carbonates de l'eau pour former du calcaire, contre les ions sodium qui sont parfaitement solubles dans l'eau. Cette opération est nommée "échange ionique".
Mise en contact d'eau et d'air afin d'éliminer de l'eau certains gaz dissous (notamment responsables de mauvaises odeurs) et d'y introduire du dioxygène permettant d'oxyder certains composés tels que le fer et le manganèse (afin de prévenir la corrosion).
Se dit des bactéries qui se développent en présence d’oxygène de l’air, libre ou dissous.
Contrat par lequel le contractant s'engage à assurer la gestion d'un service public à ses risques et périls contre une rémunération versée par les abonnés du service.
Partie d'une couche géologique visible en surface.
Se dit d'un cours d'eau qui rejoint un autre cours d'eau, généralement plus important, en un lieu appelé confluence.
Fosse profonde creusée dans le lit par l'action de l'eau. Action d'attaque par la base, naturelle ou anthropique, d'un versant naturel, d'un escarpement, d'une falaise, d'un mur ou d'un enrochement entraînant les matériaux les moins résistants sur lesquels il repose ou qui le protègent.
Établissement public de l'État à caractère administratif placé sous la tutelle du ministre chargé de l'environnement. Dans le bassin ou groupement de bassins, l'agence de l'eau met en oeuvre le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (
Au sens technique du terme, zone urbanisée équipée d'un système d'assainissement collectif constitué d'un ou de plusieurs réseaux de collecte des eaux usées (égouts) et d'une ou plusieurs stations d'épuration, formant un ensemble cohérent.
Au sens de la directive Eaux Résiduaires Urbaines (ERU), zone dans laquelle la
Qualification d'une eau lorsqu'elle a la capacité de dissoudre le tartre et le calcaire. L'agressivité d'une eau participe à la corrosion des canalisations et équipements métalliques. Elle peut entrainer la dissolution des métaux (nickel, fer, cuivre, plomb, cadmium...) et en cela provoquer des risques sanitaires.
Activité ayant pour objet principalement la culture des terres en vue de la production des végétaux utiles à l'homme et à l'élevage des animaux ainsi que l'ensemble des moyens nécessaires à cette production.
Un Label. Méthode de production agricole excluant le recours aux produits chimiques de synthèse utilisés par l’agriculture industrielle et intensive. Les agriculteurs labellisés « bio » sont regroupés en fédérations avec des cahiers des charges à respecter. Ces derniers comprennent en général l’utilisation d’engrais d’origine naturelle, l’interdiction d’intrants d’origine chimique, la rotation des cultures et des élevages peu intensifs de manière à préserver les sols.
Pratique agricole qui s'applique aux productions qui prennent en compte la protection de l'environnement, la santé et le bien-être animal. En France, le concept est réglementé par les pouvoirs publics (ministères chargés de l'agriculture et de l'écologie) et la promotion est assurée par le réseau FARRE (forum de l'agriculture raisonnée respectueuse de l'environnement). Une certification est attribuée aux exploitants agricoles respectant les principes de l'agriculture raisonnée.
Démarche scientifique attentive aux phénomènes biologiques qui combine développement agricole et protection/régénération de l’environnement naturel. Elle est à la base d’un système global de gestion d’une agriculture multifonctionnelle et durable, qui valorise les agro-écosystèmes, optimise la production et minimise les intrants.
Des systèmes de production agricole valorisant la diversité biologique et les processus naturels (cycles de l’azote, du carbone, de l’eau, équilibres biologiques entre organismes ravageurs et auxiliaires des cultures…). L’agroécologie se développe dans le champ scientifique comme une approche intégrant les concepts et méthodes d’une diversité de disciplines dont l’agronomie, l’écologie, l’économie, la sociologie.
Mode d'exploitation des terres agricoles associant des plantations d'arbres et des cultures ou des pâturages.
Ensemble des sciences et techniques visant à comprendre les relations entre cultures, milieux et techniques agricoles, et à améliorer l'agriculture.
Accompagnement financier, réalisé dans le cadre des mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC), proposé aux exploitants agricoles afin de les inciter à se tourner vers une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Cette aide doit être validée par une commission régionale et son versement implique le respect d'un cahier des charges précis, en fonction des changements adoptés. Son montant est estimé par le calcul des surcoûts ou des pertes de revenus engendrés par les pratiques agroenvironnementales.
Ensemble des surfaces contribuant à l'alimentation du captage ou, autrement dit, ensemble des surfaces où toute goutte d'eau tombée au sol est susceptible de parvenir jusqu'au captage, quel que soit le mode de transfert mis en jeu.
Enveloppe géographique d'occurrence d'une espèce donnée, comprenant à la fois les secteurs occupés (la distribution) mais aussi des secteurs non occupés.
Espaces délimités en mer qui répondent à des objectifs de protection de la nature à long terme. Le code de l’environnement reconnaît différentes catégories d’aires marines protégées. La plupart des aires marines protégées permettent de concilier les enjeux de protection et le développement durable d’activités.
Le code de l'environnement (article L334-1 modifié le 24/07/2019), reconnaît différentes catégories d'aires marines protégées qui répondent chacune à des objectifs propres tout en étant complémentaires.
Espaces délimités en mer au sein duquel un objectif de protection de la nature à long terme a été défini, objectif pour lequel un certain nombre de mesures de gestion sont mises en œuvre : suivi scientifique, programme d’actions, chartes de bonne conduite, protection du domaine public maritime, réglementations, surveillance, information du public, etc. Sur la base de cette définition, l’objectif de protection n’est pas exclusif d’autres objectifs, notamment de développement économique maîtrisé (utilisation et exploitation durables des ressources marines).
Pour en savoir plus :
Espaces géographiques naturels (marines ou terrestres) clairement définis, et gérés par des outils juridiques ou d’autres moyens efficaces, visant à assurer la conservation à long terme de la nature, des services écosystémiques et des valeurs culturelles qui y sont associés.
Teneur d’une solution en ions hydroxyde OH-. Une solution est d’autant plus alcaline (ou basique) que son pH est élevé au-dessus de 7.
Capacité de l’eau à neutraliser des acides. Cette propriété dépend entre autres de la concentration en ions carbonates CO32-, hydrogénocarbonates (ou bicarbonates) HCO3- et hydroxydes OH- de l’eau.
Nature, occurrence, intensité et durée d'un phénomène menaçant.
Jeune poisson vivant sur ses réserves (issues de l'oeuf) ou n'ayant pas encore acquis sa forme adulte.
Repeuplement d'eau douce par introduction d'alevins, pratiqué par l'homme en vue d'activité de pêche ou de pisciculture.
Culture d'algues (micro ou macroalgues) destinée potentiellement à la production d'aliments (pour l'homme ou l'animal), de compléments alimentaires, de fertilisants ou d'autres produits.
Végétal chlorophyllien aquatique ou des milieux humides, n'ayant ni feuilles, ni racines, ni vaisseaux, ni fleurs, ni graines, tel que le fucus ou la spirogyre. (Les algues forment un embranchement du règne végétal.)
Végétaux aquatiques chlorophylliens représentés soit par des organismes unicellulaires (algues phytoplanctoniques) soit par des organismes pluricellulaires, souvent de grande taille (cas des Fucus, des Laminaires et des Macrocystis par exemple), pourvues de cystes qui interviennent dans leurs divers processus reproducteurs. Au plan morphologique, on distingue les micro-algues, unicellulaires, isolées ou parfois groupées en colonies – filamenteuses ou non – et les macro-algues aussi dénommées algues macrophytiques ou macrophytes.
Végétal chlorophyllien aquatique ou des lieux humides, n'ayant ni feuilles, ni racines, ni vaisseaux, ni fleurs, ni graines, dont les principaux pigments photosynthétiques sont les chlorophylles a et b. Comme leur nom l'indique, elles sont généralement de couleur verte.
Phylum d’algues dont le pigment majeur parfois exclusif est la chlorophylle β, associée au carotène et à la xanthophylle. Leurs seuls organes reproducteurs sont des sporocystes et des gamétocystes. Leur plastes élaborent de l’amidon comme chez les Phanérogames. Il comprend trois classes : les Chlorophycées, les Zygophycées et les Charophycées.
Action de l'homme consistant à apporter de l'eau à une réserve aquifère souterraine. L'alimentation artificielle d'une nappe peut servir à régulariser les ressources en eau en la stockant, à épurer des eaux usées ou à reconstituer des nappes déprimées (en volume ou en pression) par l'exploitation, mais également à limiter ou repousser les intrusions salines dans les nappes littorales afin d'assurer la pérennité de leur qualité. Elle s'effectue par infiltration à partir d'ouvrages de surface (bassins, fossés) ou par injection par des forages et des puits.
Au sens hydrogéologique, volume d'eau alimentant une nappe souterraine sur une durée donnée. Ce sont principalement les précipitations qui alimentent les eaux souterraines Les nappes libres se rechargent assez…
Ensemble des équipements, des services et des actions qui permettent, en partant d'une eau brute, de produire une eau conforme aux normes de potabilité en vigueur, distribuée ensuite aux consommateurs. On considère 5 étapes distinctes dans cette alimentation : prélèvements, captages, traitement pour potabiliser l'eau, adduction (transport et stockage), et distribution au consommateur.
Substance (très souvent une protéine) étrangère à l'organisme humain et qui peut provoquer une allergie quand elle y pénètre (voies possibles : ingestion, piqûre, inhalation...). Les aliments d'origine marine (crustacés, mais aussi mollusques, souvent des coquillages, et mêmes poissons, souvent des scombridés et gadidés) contiennent des
Ensemble des matériaux (galet, gravillons, sables) apportés et déposés par les eaux courantes, spécialement lors de crues, dans les plaines d'inondation.
Espèce piscicole appartenant à la famille des Clupéidés (comme la sardine et le hareng). Les aloses font partie des espèces anadromes (c'est-à-dire qui remontent les cours d'eau pour se reproduire dans la partie moyenne des fleuves). En tant que telles, leurs populations ont payé un lourd tribut aux aménagements des cours d'eau (barrages sans dispositifs de franchissement, extraction de graviers modifiant les frayères...). Leur niveau de présence constitue donc un bon indicateur de l'état d'aménagement d'une rivière. Deux espèces d'aloses sont présentes dans les eaux françaises : la grande alose (Alosa alosa), l'alose feinte (Alosa fallax).
Modification de l'état d'un milieu aquatique ou d'un hydrosystème, allant dans le sens d'une dégradation. Les altérations se définissent par leur nature (physique, ionique, organique, toxique, bactériologique,...) et leur effet (eutrophisation, asphyxie, empoisonnement, modification des peuplements,...). Le plus souvent ces altérations sont dues aux activités humaines, mais elles peuvent aussi être d'origine naturelle.
Services rendus gratuitement par la nature ou l'environnement aux individus, associés à des notions de confort, commodité, plaisir, connaissance liées à une localisation. Par exemple, le fait de résider en bordure d'un parc urbain ou de séjourner en territoire rural procure certains avantages en termes de qualité du paysage, de calme, de microclimat, etc.
Seconde phase de la minéralisation bactérienne des débris organiques du sol, transformant les acides aminés (qui proviennent de la dégradation des protéines) en sels ammoniacaux aptes à subir la nitrification. (l'ammonification est donc une phase importante du cycle biochimique de l'azote.)
Animal vertébré qui a la particularité de commencer sa vie dans l'eau. A la naissance, un amphibien respire par ses branchies, comme un poisson. Devenu adulte, il est désormais doté de poumons par lesquels il peut respirer l'air librement, mais il continue d'absorber l'essentiel de l'oxygène dont il a besoin par la peau.
Se dit des poissons qui migrent des eaux fluviales vers la mer ou inversement, une ou plusieurs fois au cours de leur vie. On distingue les espèces anadromes qui remontent les fleuves pour s'y reproduire et les espèces catadromes qui vivent le plus souvent en eau douce et vont se reproduire en mer.
Se dit d’une espèce migratrice qui remonte de la mer vers les fleuves pour se reproduire. On peut citer comme exemple le saumon.
Examen méthodique permettant à la fois d'identifier et de quantifier les différents composants d'une eau, mais aussi d'évaluer ses caractéristiques et son état, au regard de critères spécifiques. Cet examen repose sur le suivi de protocoles précis, adaptés aux différents paramètres contrôlés.
Analyse qui compare tous les avantages à tous les coûts d'un projet donné et de ses alternatives, en intégrant notamment les impacts ne faisant pas l'objet de montante concept" typeof="skos:concept" class="linked" property="skos:label" xmlns:skos="http://www.w3.org/2004/02/skos/core#">flux monétaires (ce qui concerne souvent l'environnement). L'analyse « Coûts - Avantages » est un outil d'aide à la décision, apportant des éléments objectifs au débat. En fonction de la valeur du ratio avantage/coût, le projet évalué est jugé rentable ou non.
Analyse qui permet de déterminer les différents moyens et instruments à mettre en oeuvre pour atteindre au moindre coût un objectif fixé. Cette analyse permet de classer les mesures selon leur efficacité pour atteindre un but environnemental mais elle n'apporte pas de réponse sur la pertinence d'une mesure ou d'un projet en tant que tel.
Méthode qui consiste à évaluer la robustesse des résultats d'une analyse économique en fonction de la variation de certains paramètres ou hypothèses.
Recours à des méthodes d'analyse et à des instruments économiques pour contribuer à la définition des politiques de gestion de l'eau, dans le cadre de la Directive cadre sur l'eau (DCE). En effet, l'objectif est de faire intervenir l'économie à plusieurs temps forts de la mise en oeuvre de la DCE : contribuer à la réalisation des objectifs environnementaux
Période de 12 mois qui débute après le mois habituel des plus basses eaux. En fonction de la situation météorologique des régions, l'année hydrologique peut débuter à des dates différentes de celle du calendrier ordinaire, mais en France métropolitaine, généralement elle débute au mois de septembre.
Ensemble de zones humides alluviales en relation permanente ou temporaire avec le milieu courant par des connections soit superficielles soit souterraines : îles, bancs alluviaux, bras morts, prairies inondables, forêts alluviales,
Avertissement diffusé à l'avance par les services de prévision des crues départementaux. En cas d'alerte pluviométrique ou hydrologique, une annonce de crue est en effet adressée au Préfet, qui met alors en alerte les maires des bassins versants concernés.
Avertissement diffusé à l'avance par un service spécial de l'État (service de prévision des crues : SPC). En cas d'alerte pluviométrique ou hydrologique (déclenchement sur dépassement de seuils), le service de prévision des crues propose au Préfet la mise en alerte des maires des bassins versants concernés. Au fur et à mesure d'une crue à débordement grave, le service d'annonce des crues diffuse, à l'intention des préfets et des maires, des bulletins de situation hydrologique et d'information sur l'évolution des hauteurs d'eau. En 1994, 54 services d'annonce des crues surveillent en France 16.000 km de cours d'eau à l'aide de réseaux de…
Diminution de l'oxygène dissous ou présent et biodisponible dans le milieu (sol, sédiment, eau, atmosphère..).
En écologie et hydrobiologie, la diminution de l’oxygène dissous dans l’eau peut créer des mortalités de poissons importantes dans les milieux aquatiques
Absence d'oxygène. Dans un milieu anoxique, le maintien de la respiration aérobie est impossible, par conséquent, la vie se limite à la présence d'organismes dont le métabolisme est assuré par d'autres mécanismes (fermentation, respiration anaérobie comme la sulfato-réduction, la photosynthèse bactérienne ...). Un milieu oxique est au contraire un milieu bien oxygéné.
Relatif à l'existence et à l'action de l'homme
Processus par lequel les populations humaines modifient et transforment l'environnement naturel (déforestation, élevage, urbanisation, activités industrielles, etc. figurent parmi les principaux facteurs d'anthropisation).
Causé ou généré par l'action de l'homme
Stratégie de gestion des activités humaines établie sur la base des meilleures connaissances scientifiques disponibles, notamment sur les différents compartiments de l'écosystème (sol, faune, flore...) et sur le fonctionnement du système.
Ensemble des activités de production d'organismes aquatiques en eau douce, saumâtre ou marine et dans des conditions contrôlées ou semi-contrôlées par l'homme, qu'il s'agisse d'animaux (poissons, crustacés, coquillages, etc.) ou de végétaux (algues).
Suivant l'espèce concernée on utilise les vocables suivants :
Élevage en aquarium de poissons d'ornement.
Ouvrage destiné à l'adduction d'eau entre deux endroits.
Formation géologique, continue ou discontinue, contenant de façon temporaire ou permanente de l'eau mobilisable, constituée de roches perméables (formation poreuses, karstiques ou fissurées) et capable de la restituer naturellement ou par exploitation (drainage, pompage,...).
L'aquifère c'est le contenant (la roche où circule l'eau) et la nappe phréatique c'est le contenu (l'eau qui circule dans la roche).
Aquifère entièrement saturé comportant une nappe captive délimité au toit par des formations à perméabilité très faible faisant obstacle à tout flux appréciable.
Aquifère dont une des limites est constituée par la mer. De ce fait, le niveau de l'aquifère, à cette limite, est imposé par celui de la mer. Il s'ensuit que si en général les eaux douces des aquifères côtiers s'écoulent dans la mer, des eaux salées peuvent s'introduire dans l'aquifère en fonction des variations de charges au sein de l'aquifère (état naturel ou surexploitation des nappes côtières).
Aquifère comportant une surface libre et une zone non saturée.
Action de démanteler et détruire un obstacle à la continuité écologique (biologique et sédimentaire) d’un cours d’eau. Par exemple un seuil ou un barrage, édifié sur les cours d’eau.
Décision administrative à portée générale (exemple : arrêté ministériel du 29 février 1992 fixant un certain nombre de règles applicables à tous les élevages de bovins soumis à autorisation) ou individuelle (exemple : arrêté préfectoral fixant les règles particulières que doit respecter l'installation classée exploitée par M. X). Les arrêtés peuvent être pris par les ministres (arrêtés ministériels ou interministériels), les préfets (arrêtés préfectoraux) ou les maires (arrêtés municipaux). Le
Arrêté mis en place par le Préfet de département permettant de mettre en place des mesures visant à conserver des biotopes tels que mares, marais, marécages, landes, dunes, bosquets, haies, pelouses et toute formation naturelle peu exploitée par l’homme dans la mesure où ces biotopes sont nécessaires à la reproduction, l’alimentation, le repos, la survie des espèces protégées. L’arrêté de protection de biotope est particulièrement adaptée pour faire face à des situations d’urgence de destruction ou de modification sensible d’une zone.
Texte réglementaire préfectoral destiné à protéger localement un biotope hébergeant une ou des espèces protégées.
Fait pour un milieu ou un paysage de passer d'un état relativement naturel à un état modelé par l'homme.
Transformation d’un sol à caractère naturel, agricole ou forestier par des actions d’aménagement, pouvant entraîner son imperméabilisation totale ou partielle.
Transformation d'un sol à caractère naturel ou agricole par des actions d’aménagement, pouvant entraîner son imperméabilisation totale ou partielle. Ce changement d'usage des sols, le plus souvent irréversible, a des conséquences qui peuvent être préjudiciables à l'environnement et à la production agricole. Les surfaces artificialisées regroupent l’habitat et les espaces verts associés, les zones industrielles et commerciales, les équipements sportifs ou de loisirs, les réseaux de transport, les parkings ou encore les mines, décharges et chantiers.
Phénomène qui consiste à transformer un sol naturel, agricole ou forestier, par des opérations d’aménagement pouvant entraîner une imperméabilisation partielle ou totale, afin de les affecter notamment à des fonctions urbaines ou de transport (habitat, activités, commerces, infrastructures, équipements publics…). En France comme dans d’autres pays, du fait de l'étalement de notre urbanisation et de nos infrastructures, l'artificialisation des sols augmente.
Cette réduction du sol naturel est préjudiciable à la biodiversité, au climat et à la vie terrestre en général : Accélération de la perte de biodiversité ; Réchauffement climatique ; Amplification des risques d'inondations ; perte de productivité agricole ; Accroissement des dépenses liées aux réseaux (routes, électricité, assainissement) ; Ajout d’autre nuisance à la biodiversité …
Article 192 de la loi « Climat et résilience » - Chapitre III : Lutter contre l'artificialisation des sols en adaptant les règles d'urbanisme (Articles 191 à 226). C'est la LOI n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets .
Ensemble des techniques de collecte, de transport et de traitement des eaux usées et pluviales d'une agglomération (assainissement collectif) ou d'une parcelle privée (assainissement non collectif) avant leur rejet dans le milieu naturel. L'élimination des boues issues des dispositifs de traitement fait partie de l'assainissement.
Ensemble des filières de traitement qui permettent d'éliminer les eaux usées d'une habitation individuelle, unifamiliale, en principe sur la parcelle portant l'habitation, sans transport des eaux usées. Une extension (plus rare) concerne le traitement des eaux usées de quelques habitations voisines sur un terrain privé. Il s'agit toujours d'assainissement autonome, mais groupé. En revanche un groupement qui comporte un petit réseau de collecte et un dispositif de traitement (épandage, massif filtrant, etc.) sur terrain communal est considéré comme un assainissement collectif. L'assainissement autonome est d'abord défini par opposition à l'assainissement collectif.
Mode d'assainissement constitué par un réseau public de collecte et de transport des eaux usées vers un ouvrage d'épuration.
Ensemble des techniques et installations consistant à maîtriser le débit et l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement par rétention ou infiltration, ou à assurer la collecte, le stockage éventuel et, si nécessaire, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu'elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l'efficacité des dispositifs d'assainissement. En effet, les eaux de pluie, en ruisselant sur les surfaces imperméabilisées (toits, chaussées, aires de stockage, etc. ), peuvent entraîner des matières polluantes (matières organiques, métaux lourds, hydrocarbures, etc.).
Assèchement temporaire d'un cours d'eau ou d'un tronçon de cours d'eau ou d'un plan d'eau.
Dans le cadre du suivi mené par l'observatoire national des étiages (Onde), un cours d'eau est considéré en assec lorsque l'eau est totalement évaporée ou infiltrée sur plus de 50% de la station d'observation.
L'Association Française de Normalisation est une association régie par la loi de 1901, reconnue d'utilité publique, composée de près de 2 500 entreprises adhérentes. Sa mission est d'animer et de coordonner le processus d'élaboration des normes et de promouvoir leur application. L'AFNOR est le noyau central du système français de normalisation.
Rotation et succession des cultures sur une même parcelle au fil du temps.
Elevage des écrevisses.
Recueil de cartes géographiques. En particulier, le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) met à disposition des données de référence géographiques (exemple : masses d'eau, stations de mesure, zones hydrographiques comme la BD Carthage, zonages réglementaires...) via un service en ligne, connu sous le nom d'Atlas, du site internet du Sandre.
Inventaire des milieux et espèces présents sur un territoire donné. Il implique l'ensemble des acteurs d'une commune (élus, citoyens, associations, entreprises, ...) en faveur de la préservation du patrimoine naturel. La réalisation de cet inventaire permet de cartographier les enjeux de biodiversité à l'échelle de ce territoire.
Cartographie de l'étendue qui serait inondée par des crues modélisées de fréquence déterminée (décennale à centennale) ou détermination, par une méthode hydrogéomorphologique, des unités spatiales homogènes modelées par les différents types de crues. Les Atlas de zones inondables représentent donc les zones potentiellement inondables ayant ou non été inondées par une crue connue.
Cartographie de l'étendue inondée par une crue importante qui permet de garder la mémoire des crues les plus importantes.
Amas de terre, de sable, de graviers, de galets apportés par les eaux, créés par diminution de la vitesse du courant. Ce phénomène est généré par le cycle végétatif qui apporte chaque année une couche de litière (jusqu'à plusieurs tonnes par an). La plus grande partie de cette litière est transformée très lentement en sels minéraux par des bactéries et des champignons microscopiques. Les apports de sédiments et les dépôts végétaux venus de l'extérieur ajoutent encore au comblement le marais jouant ainsi le rôle de tampon biogéochimique pour les
Instrument de gestion comprenant une évaluation systématique, documentée, périodique et objective de l'efficacité de l'organisation, du système de gestion et des procédures en termes d'impact environnemental. Un audit environnemental peut être réalisé sans référentiel, avec une visée diagnostique, ou avec référentiel, afin de vérifier la conformité à des règles ou des
La qualité d'auteur appartient, sauf preuve contraire, à celui ou à ceux sous le nom de qui l’œuvre est divulguée. L’auteur est celui qui créé l’œuvre. Une œuvre originale est toute création portant la marque de la personnalité de l’auteur (droit moral).
Processus biologique par lequel l'eau présente dans la nature (dans les rivières, les milieux humides, les lacs...) se nettoie elle-même lorsque la quantité de matières polluantes qui y est rejetée n'est pas trop importante. L'autoépuration est le résultat de l'activité des organismes vivant dans l'eau.
Acte administratif décidé par la collectivité propriétaire d'un ouvrage d'assainissement, visant à autoriser un rejet d'eau exceptionnel. Cette autorisation est obligatoire pour tout raccordement d'un effluent industriel sur un réseau d'assainissement collectif. Elle fixe obligatoirement les caractéristiques que doivent respecter les effluents, la durée d'autorisation et les modalités de surveillance.
Instance responsable de la mise en oeuvre de la directive cadre sur l'eau 2000/60/CE (DCE) à l'échelle du bassin DCE (ou district). En France, il s'agit des Préfets coordonnateurs de bassin et, pour la Corse, de la collectivité territoriale de Corse.
Suivi des rejets (débits, concentrations) d'un établissement ou du fonctionnement d'un système d'assainissement par l'établissement lui-même ou par le ou les gestionnaires du système d'assainissement. Les…
Désigne la partie d'un cours d'eau qui, par rapport à un point donné, se situe après ce point, dans le sens de l'écoulement de l'eau.