Glossaire de A à Z
Cadre d'acquisition
Cahiers d'habitats
Calanque
Calcaire
Composé à base de carbonate de calcium CaCO3 et/ou de carbonate de magnésium MgCO3 utilisé pour l’élimination du dioxyde de carbone (CO2) agressif contenu dans une eau dans les proc »d »s de neutralisation et de reminéralisation. L’eau percole à travers la masse neutralisante, dans des appareils analogues aux filtres à sable classiques. Le CO2 agressif est transformé en hydrogénocarbonates alcalino-terreux solubles.
° Calcaire marin (ou maërl ou lithotamne) : Neutralite, Neutralg, Neutridol…
° Calcaire terrestre : Filtracarb, Juraperle, Akdolit C1/2, Magnodol…
Caliza
Compuesto a base de carbonato cálcico CaCO3 y/o carbonato magnésico MgCO3 utilizado para la eliminación del dióxido de carbono (CO2) agresivo del agua en los procesos de neutralización y remineralización. El agua se filtra a través de la masa neutralizadora en dispositivos similares a los filtros de arena convencionales. El CO2 agresivo se convierte en carbonatos de hidrógeno alcalinotérreos solubles.
Caliza marina (o maerl o lithotamnion): Neutralita, Neutralg, Neutridol...
Caliza terrestre: Filtracarb, Juraperle, Akdolit C1/2, Magnodol...
Campagne de pêche
Opération de pêche (par pose de filets) dont la durée est fonction des moyens humains et matériels mis en oeuvre ainsi que de la surface et de la profondeur du plan d'eau. Des mesures in situ sont effectuées afin de connaître les conditions environnementales et mieux interpréter les résultats de la pêche. La campagne de pêche regroupe toutes les notions et informations considérées comme stables durant une campagne d'échantillonnage : une ou plusieurs nuits ou jours successifs selon les protocoles, la taille, la profondeur et la diversité d'habitats du plan d'eau. Elle permet de préciser les informations suivantes : le protocole de pêche utilisé (actuellement, il n'existe que 2 protocoles publiés et donc utilisables : les filets verticaux utilisés depuis les années 1990, les filets multi…
Canal
Ouvrage hydraulique alimenté par prélèvement d'eau des cours d'eau ou plans d'eau et principalement destiné à la navigation, le drainage, l'irrigation ou la régulation des débits.
Canicule
Épisode de températures élevées, de jour comme de nuit, sur une période d'au moins 3 jours consécutifs.
Cantonnement
Capacité DBO
Quantité totale des matières oxydables qu'une station d'épuration doit pouvoir traiter par jour avec une certaine efficacité. Pour les stations à traitement biologique, la capacité DBO est, dans la plupart des cas, limitée par la capacité d'oxygénation, c'est-à-dire la quantité d'oxygène pouvant être introduite dans l'eau pour maintenir la concentration d'oxygène à un…
Capital fixe
Ensemble des moyens de production matériels qui ne sont pas détruits au cours du processus de production. Leur durée de vie excède un an.
Captage d'eau
Ouvrage de prélèvement exploitant une ressource en eau, que ce soit en surface (prise d'eau en rivière) ou dans le sous-sol (forage ou puit atteignant un aquifère).
Captage spécifique
Caractère abordable
Importance relative du coût des services publics d'eau et d'assainissement (production, transport et distribution d'eau potable ; collecte, transport et traitement des eaux usées) dans le revenu disponible des usagers. Ce critère est à prendre en compte par exemple lors de la définition d'une politique de
Carnet d’Observation (CardObs)
Carrière
Carte communale
Document d'urbanisme simplifié dont peut se doter une commune qui ne dispose pas d'un plan local d'urbanisme (PLU) ou d'un document en tenant lieu, la carte communale détermine les modalités d'application des règles générales du règlement national d'urbanisme, et est définie aux articles L. 124-1 et suivants, R. 124-1 et suivants du Code de l'urbanisme. Elle peut concerner tout ou partie du territoire communal. Elle peut également être élaborée au niveau d'une structure intercommunale. Les cartes communales doivent être compatibles ou rendus compatibles, dans un délai de trois ans, avec les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) ainsi qu'avec les objectifs de protection définis par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE).
Carte de paiement
Carte proposant aux personnes enquêtées (lors des évaluations contingentes) plusieurs montants de contribution et sur laquelle il suffit de cocher le montant souhaité.
Carte départementale d'objectifs de qualité
Carte des cours d'eau d'un département illustrant par des couleurs (jaune, vert, bleu) les différents niveaux d'objectifs de qualité à atteindre. Les valeurs repères des différents paramètres constituant ces objectifs sont fournies dans une liste annexée à la carte. Ces objectifs font l'objet généralement d'un arrêté préfectoral établi après concertation.
CARtographie du Ministère de l'ENvironnement (CARMEN)
Catadrome
Se dit d’une espèce migratrice qui dévale les fleuves pour aller se reproduire en mer. On peut citer comme exemple l'anguille européenne.
Catalogage de métadonnées
Catalogue de données
Répertoire qui indexe des données, à travers leurs métadonnées. Le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) met à disposition les métadonnées des jeux de données de référence géographiques via un service en ligne, connu sous le nom de Catalogue de données et reposant sur Géonetwork (http://www.sandre.eaufrance.fr/geonetwork).
Catalogue des expertises
Catalogue des normes
Catégorie piscicole des cours d'eau
Cavernicole
Cellule
Unité structurale, fonctionnelle et reproductrice constituant tout ou une partie d'un être vivant.
Centrale hydroélectrique
Installation qui utilise la force de l'eau pour produire de l'énergie.
Installation hydroélectrique transformant l'énergie hydraulique en énergie électrique, dont la puissance varie généralement de quelques kW à 4500 kW.
Centrale nucléaire (CNPE)
Usine de production électrique produisant l'électricité grâce à la chaleur dégagée par le combustible nucléaire. Cette chaleur chauffe de l'eau et produit de la vapeur qui entraine des turbines et par suite des alternateurs. Une centrale émet en fonctionnement normal des rejets radioactifs liquides et gazeux, que l'on peut retrouver dans les milieux aquatiques, après traitement des eaux destinées au refroidissement des installations (déminéralisation, chloration). Par ailleurs, l'eau utilisée dans les circuits de refroidissement est échauffée lorsqu'elle est rejetée dans le
Cétacé
Mammifère aquatique possédant des nageoires antérieures et une nageoire caudale - la queue - horizontale. Par exemple, les baleines, les cachalots et les dauphins sont des cétacés.
chaîne alimentaire
La chaîne alimentaire caractérise une suite de relations alimentaires existant entre les êtres vivants : chaque être vivant mange celui qui le précède. Il existe autant de chaînes alimentaires que de milieux. On distinguera par exemple la chaîne alimentaire aquatique de la chaîne alimentaire terrestre. Dans le milieu aquatique, on distingue notamment la chaîne en océan profond de celle de l'océan de surface.
La chaîne alimentaire se divise en 3 catégories d'êtres vivants. Il y d'abord les producteurs, souvent des végétaux, mais plus généralement le réseau autotrophe, c'est-à-dire, qui se suffit à lui-même. Ensuite, vient la catégorie des consommateurs : les herbivores, les carnivores primaires (qui se nourrissent d'espèces herbivores) et les carnivores secondaires (qui se nourrissent de carnivores primaires). Enfin, la catégorie des décomposeurs, qui englobe les champignons et bactéries, a pour rôle de dégrader la matière organique générée par les deux autres catégories.
Chalut démersal
Filet de pêche de forme conique remorqué par un navire. Il est relié au bateau par des câbles en acier appelés funes. C'est un chalut de fond qui cible les espèces halieutiques démersales et benthiques. Il existe le chalut démersal "en paire" tracté par deux bateaux qui travaillent en binôme.
Chalut pélagique
Filet de pêche remorqué qui évolue en pleine eau, entre la surface et le fond, sans être en contact avec lui. Les pêcheurs détectent grâce à un sondeur la position des bancs de poissons et filent le chalut à la profondeur voulue. Il existe le chalut pélagique simple remorqué par un seul navire et le "chalut-bœuf" ou "en paire" quand il est tracté par deux chalutiers.
Champ captant
Champ d'épandage
Zone recevant, par un réseau de canalisations enterrées, les eaux clarifiées sortant d'une fosse toutes-eaux et présentant des conditions favorables à l'épuration et l'évacuation des eaux épurées vers les couches plus profondes du sous-sol.
Changement climatique
Modification durable et mesurable du climat. Selon les sources, le terme changement climatique peut regrouper les changements naturels et liés à l'activité humaine (pour le GIEC, par exemple) ou seulement les changements liés à l'activité humaine (d'après la Convention-cadre de l'ONU sur le changement climatique).
De nombreux indicateurs, tels que l’augmentation des températures à la surface de la Terre ou l’élévation du niveau moyen des océans, mettent en évidence un changement du climat à l’échelle du dernier siècle. Les conclusions de la communauté scientifique, notamment synthétisées par le Giec (voir glossaire), font désormais consensus sur le rôle des activités humaines dans ce changement : l’équilibre climatique est perturbé essentiellement par les émissions anthropiques ( relatif aux activités humaines (industrie, agriculture...)) de gaz à effet de serre (voir glossaire)
Changement global
Changement induit dans la dynamique de la biosphère par les activités humaines, directement ou non.
Charge brute de pollution organique
Pour une agglomération d'assainissement, somme de la pollution domestique et de la pollution des industries raccordées. Il s'agit de la pollution journalière en période de pointe, par temps sec. Pour un industriel, cette pollution est déterminée par les agences de l'eau sur la base de coefficients, forfaitaires ou mesurés, fonction du type d'activité et du volume de l'activité.
La charge brute de pollution organique est définie, par l'article R2224-6 du Code général des collectivités territoriales, comme le poids d'oxygène correspondant à la demande biochimique en oxygène sur cinq jours (DBO5) calculé sur la base de la charge journalière moyenne de la semaine au cours de laquelle est produite la plus forte charge de substances polluantes dans l'année.
Charismatique
Charriage
Phénomène concernant le mouvement des matériaux sur le fond d'un cours d'eau. Souvent utilisé comme synonyme de « débit de charriage ».
Chasse de barrage
Opération visant à abaisser le niveau d'eau et à augmenter les débits d'évacuation pour entrainer une partie des sédiments retenus par un barrage. La chasse de barrage consiste en l'ouverture des
Chemin de halage
Chemin situé le long de la berge d'un cours d'eau navigable pour permettre à des attelages de remorquer par câble un bateau circulant dans le chenal.
Chenalisation
Action qui consiste à modifier la morphologie d'un cours d'eau pour le rendre plus rectiligne et contraindre son écoulement (rectification, recalibrage, curage), de manière à contrôler localement les
Chloramines
Composés de substitution formés par réaction du chlore Cl2 sur l’azote ammoniacal NH3, responsables de « l’odeur de chlore » ou de « piscine » d’une eau de consommation.
Trois types : monochloramine NH2Cl, dichloramineNHCl2 et trichloramine NCl3.
Dans une eau chlorée à une dose inférieure au point critique, le chlore résiduel se trouve entièrement sous forme de chloramines (ou chlore combiné).
Sont parfois utilisées en désinfection (comme aux Etats-Unis), si on désire une action lente et prolongée.
Chlore gazeux
Gaz jaune-verdâtre à l’état normal de formule chimique Cl2, irritant et suffocant qui n’est pas corrosif à l’état pur et sec. En présence d’humidité il devient extrêmement corrosif.
Dans l’eau, le chlore gazeux est rapidement hydrolysé pour donner de l’acide hypochloreux (HOCl).
Chorologie
Chrésonyme
Un chrésonyme est une combinaison "nom latin + auteur, date" qui se réfère à un usage publié incorrect de la partie "auteur, date" original de l'espèce. L'INPN les indique au même titre que les synonymes.
Chronique piézométrique
La chronique piézométrique est le recueil de l'évolution dans le temps du niveau de la nappe surveillée ou niveau piézométrique (cf. niveau piézométrique). Elle est constituée de mesures qui associent, à une date donnée, le niveau de la nappe à cet instant là. En fonction de la variabilité du niveau de la nappe, les mesures sont plus ou moins rapprochées dans le temps. Les mesures obtenues sont positives ou négatives vis à vis du repère de mesure : elles sont positives lorsque le niveau de la nappe est inférieur à celui du repère de mesure (cas les plus fréquents) et négatives dans le cas inverse (puits artésiens). Artésien : un forage est artésien quand l'eau est jaillissante. Une chronique est représentée par une courbe qui est discrétisée pour être mémorisée en une succession de points,…
Château d'eau
Ouvrage comportant un réservoir surélevé de grande capacité utilisé pour stocker l'eau potable, puis la distribuer par gravité.
Cinétique d'expansion
Vitesse de propagation d'une invasion.
Clarification
Ensemble des traitements destinés à éliminer les matières en suspension, la turbidité et la couleur d’une eau. S’effectue généralement suivant l’un des schémas suivants :
° filtration directe,
° coagulation suivie de floculation sur filtre (appelé « collage »),
° coagulation, floculation, décantation ou flottation, filtration
Classe
Classement provisoire
Classement sanitaire
L’ensemble des zones professionnelles de production et de reparcage de coquillages vivants (zones d’élevage et de pêche professionnelle) fait l’objet d’un classement sanitaire, défini par arrêté départemental préfectoral. Celui-ci est établi sur la base d’analyses microbiologiques des coquillages issus de ces zones, en utilisant Escherichia coli (E. coli) comme indicateur de contamination fécale (en nombre d’E. coli pour 100 g de chair et de liquide intervalvaire - CLI). Les contaminants de l’environnement sont également recherchés : plomb, cadmium, mercure, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), dioxines et polychlorobiphényls (PCB).
Classification des espèces
Client
Client-serveur
Climatologie
Etude de l'action des phénomènes météorologiques sur les différentes parties du globe, de leurs réactions mutuelles, de leur évolution temporelle et des différents climats.
Climax
Code BSS
Code national de la Banque du Sous-Sol (BSS) attribué par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) aux ouvrages souterrains notamment aux captages d'eau. Etabli selon le principe du positionnement du point sur une carte géologique au 1/50.000, le code BSS est de la forme suivante : 08035X0398/F. Les caractéristiques qui lui sont associées (coordonnées géographiques, profondeur et coupe géologique) permettent ensuite de localiser précisément chaque captage et d'identifier la nappe captée.
Code d'une station de mesure
Identifiant d'une station de mesure géré par le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre), et attribué par les Agences de l'eau pour toutes les
Code générique d'un cours d'eau
Identifiant d'une entité hydrographique, qui peut être un cours d'eau naturel ou aménagé, un bras naturel ou aménagé, une voie d'eau artificielle (canal, ...), un plan d'eau ou une ligne littorale.
Code NAF d'activité d'une entreprise
Code WISE
Identifiant d'une station de mesure, compatible avec le système d'information sur l'eau européen (Water information system of Europe - WISE), utilisé notamment dans le cadre du
Coefficient de marée
Cohérence
Cohésif
Cohorte
Collecte de données
Recueil de données sur le terrain ou de données préexistantes dispersées, en vue d’une action précise.
Processus se rapportant à la transmission des données produites par différents acteurs et moyens vers un dispositif de conservation. Le plus souvent la collecte des données est assurée par le producteur lui-même, qui effectue la sélection, la mise en forme et la transmission des données. Il peut arriver qu'un intermédiaire assure la collecte d'un ou plusieurs producteurs.
Collecte séparative
Collecte séparant les eaux domestiques dans un réseau et les eaux pluviales dans un autre. La collecte séparative a l'avantage d'éviter le risque de débordement d'eaux usées dans le milieu naturel lorsqu'il pleut. Il permet de mieux maîtriser le flux et sa concentration en pollution et de mieux adapter la capacité des stations d'épuration.
Colloïde
Particule de très petite dimension (1 à 100 nm) en suspension dans un liquide, responsables de la couleur et de la turbidité des eaux de surface.
Leur concentration est réduite lors de l’étape de clarification.
Colmatage
Processus d’accumulation sédimentaire (vase ou sable). Ce processus de colmatage peut être naturel ou généré par une source de pression anthropique. Il provoque le recouvrement permanent d’un habitat et de ses biocénoses par des sédiments et/ou des matériaux.
Dépôt de fines particules dans les interstices d'un milieu poreux (sol), ayant pour effet de diminuer sa perméabilité. L'intensité du colmatage peut être variable : « Nulle » s'il n'y a pas de colmatage, « Faible » s'il existe un colmatage partiel sur un seul type de substrat (gravier, sable), « Moyenne » si le colmatage ne touche pas tous les habitats, ou « Forte » si le colmatage est généralisé.
Colonisateur
Colonne d'eau
Volume d'eau compris entre le fond et la surface d'une mer, d'un océan, d'une rivière ou d'un lac.
Concept utilisé en écologie des milieux aquatiques et marins pour décrire les caractéristiques physiques (température, salinité, pénétration de la lumière) et chimiques (pH, teneur en oxygène dissous, sels nutritifs, métaux traces...) de l'eau de mer, à différentes profondeurs, pour un point géographique donné. La colonne d'eau s'étend de la surface de l'eau jusqu'au fond des cours d'eau, des plans d'eau ou des océans.
Combre
Comité de bassin
Assemblée qui regroupe les différents acteurs, publics ou privés, agissant dans le domaine de l'eau au sein d'un bassin ou groupement de bassins. Le comité de bassin est consulté sur l'opportunité des actions significatives d'intérêt commun au bassin envisagées et, plus généralement, sur toutes les questions relatives à la gestion de l'eau et des milieux aquatiques. Il définit les orientations de l'action de l'agence de l'eau et participe à l'élaboration de ses décisions financières. Il adopte l'état des lieux et le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (
Comité de gestion pour les poissons migrateurs (COGEPOMI)
Assemblée qui regroupe des représentants des collectivités territoriales, de l'administration gestionnaire, des fédérations de pêche, des usagers, des concessionnaires, des propriétaires et des scientifiques, chargée d'établir le plan de gestion des poissons migrateurs, en eau douce et en mer. Le comité de gestion des
Comité national de l'eau (CNE)
Organisme consultatif placé auprès du ministre chargé de l'environnement, le comité national de l'eau a pour mission de donner son avis : sur les circonscriptions géographiques des bassins et groupements de bassins ; sur tous les projets d'aménagement et de répartition des eaux ayant un caractère national ainsi que sur les grands aménagements régionaux ; sur les projets de décret concernant la protection des …
Comité technique de l'eau (CTE)
Comité institué par le décret 87-154 du 27/02/1987, de couverture régionale comprenant des représentants des administrations de l'Etat concernées mais aussi les services de l'Agence de l'Eau et de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, et associant en tant que de besoin des représentants des collectivités territoriales, des usagers, des associations de défense de l'environnement et des personnalités qualifiées. Les réunions des comités techniques de l'eau (
Commission administrative de bassin
Commission, instituée dans chaque bassin ou groupement de bassins, présidée par le préfet coordonnateur de bassin, et composée des préfets de région, des préfets de département, des chefs des pôles régionaux de l'Etat chargés de l'environnement, du directeur régional de l'environnement qui assure la fonction de délégué de bassin et du trésorier-payeur général de la région où le
Commission Consultative des Services Publics Locaux (CCSPL)
Selon l'article L1413-1 du Code Générale des Collectivités Locales, commission ayant pour but d’associer les citoyens à la gestion des services publics. Cette assemblée composée de membre de l’organe délibérant de la collectivité locale (ou du groupement de collectivité) et de représentants d’associations locales est consultée sur tout projet de délégation de service public ou de création d'une régie dotée de l'autonomie financière, tout projet de partenariat et tout projet de participation du service de l'eau ou de l'assainissement à un programme de recherche et de développement. Chaque année, elle examine et donne son avis sur :
- le rapport du délégataire de service public ;
- les rapports sur le prix et la qualité des services publics d'eau potable et d'assainissement ;
- le bilan d'activité des services exploités en régie dotée de l'autonomie financière.
- le rapport établi par le cocontractant d'un contrat de partenariat.
Elle est créée par les régions, les départements, les communes de plus de 10 000 habitants, les établissements publics de coopération intercommunale de plus de 50 000 habitants et les syndicats mixtes comprenant au…
Commission locale de l'eau (CLE)
Commission créée par le préfet, chargée d'élaborer de manière collective, de réviser et de suivre l'application du schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE). Véritable noyau décisionnel du SAGE, la commission locale de l'eau (CLE) organise la démarche sous tous ses aspects : déroulement des étapes, validation des documents, arbitrage des conflits, mais aussi suivi de la mise en oeuvre. Une fois le SAGE adopté, elle veille à la bonne application des préconisations et des prescriptions inscrites dans le SAGE, ainsi qu'à la mise en place des actions. La CLE est présidée par un élu local et est composée de trois collèges, dont les représentants sont nommés par arrêté préfectoral : les collectivités territoriales…
Communauté
Communicabilité
Communication de données
Compensation écologique
Ensemble d'actions en faveur de l'environnement permettant de contrebalancer les dommages, causés par la réalisation d'un projet, qui n'ont pu être évités ou limités. La compensation écologique peut consister en la protection d'espaces naturels, la restauration, la valorisation ou la gestion dans la durée d'habitats naturels.
Complétion
Compostage de boue d'épuration
Procédé de stabilisation biologique aérobie (sans présence de dioxygène) des boues d'épuration.
D'après le décret n° 2021-1179 du 14 septembre 2021 relatif au compostage des boues d'épuration et digestats de boues d'épuration avec des structurants dont l'objet est :"compostage des boues d'épuration ou de digestats de boues d'épuration.", la définition au sens réglementaire : c'est un procédé biologique aérobie contrôlé comportant une phase de montée en température, qui permet l'hygiénisation et la stabilisation par dégradation ou réorganisation de la matière organique, et conduit à l'obtention d'un compost utilisable comme amendement ou engrais organique.
Compteur d'eau
Témoin de la consommation d'eau. Le compteur d'eau exprime en mètres cubes le volume d'eau utilisé et facturé. Son relevé régulier permet de surveiller la consommation et de détecter les fuites.
Concentration
Proportion d'une espèce chimique dissoute dans une solution.
Concentration inhalée
Concentration liée à l'exposition dans un milieu par inhalation. Elle s'exprime en masse (mg ou µg) par unité de volume d'air (m3).
Concentration létale
Concentration maximale admissible (CMA)
Concession
Acte juridique qui traduit un accord entre l'État ou une collectivité et un autre partenaire privé ou public. Il existe plusieurs types de concession : la concession de service public (mode de gestion d'un service public consistant à confier contractuellement la gestion du service ainsi que la construction d'infrastructures à un concessionnaire agissant à ses risques et périls, et rémunéré par une facturation des usagers du service - eau potable, assainissement...), la concession de travaux publics (procédé de réalisation d'un ouvrage public caractérisé par le mode de rémunération de l'entrepreneur, à qui est reconnu le droit d'exploiter à titre onéreux l'ouvrage pendant un temps déterminé - cas des usines hydroélectriques de puissance au moins égale à 4500 kW), et la concession d'occupation du domaine public (contrat de droit administratif conférant à son bénéficiaire, moyennant rémunération, le droit d'utiliser privativement une partie plus ou moins étendue du domaine public).
Conchyliculture
Élevage traditionnel des coquillages, essentiellement l'huître (ostréiculture) et la moule (mytiliculture).
Conditionnement de boue
Modification des caractéristiques des boues d'épuration par des procédés physiques ou chimiques pour faciliter la séparation des phases solides et liquides.
Conditions abiotiques
Conductivité électrique
Indicateur indirect de la concentration de l'eau en ions solubles (les « sels minéraux ») en rapport avec les milieux qu'elle traverse et son temps de séjour.
Configuration du modèle de données
Configuration d’attributs [dans un modèle de données]
Conflit d'usage
Conflit naissant entre les différents utilisateurs d'un même milieu, susceptibles d'avoir des intérêts contraires ou concurrents.
Confluent
Conformité
Dans le cadre du système d'information, la conformité désigne le respect des règles fixées dans le cadre de la mise en œuvre des formats standard de données et métadonnées (renseignement des champs obligatoires, format, utilisation des référentiels).
Action de comparer une chose avec une autre. Le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) établit des conformités en comparant ses spécifications aux résultats produits par une base de données ou un logiciel. En ce sens, le demandeur (producteurs de données, laboratoires, éditeurs de logiciels...) de la conformité s'assure que son système applique les spécifications du Sandre. Le Sandre délivre un label lorsque le résultat de la conformité est bon.
La conformité désigne le respect des règles fixées dans le cadre de la mise en oeuvre des formats standards de données et de métadonnées autant sur les aspects physiques que conceptuels : renseignement des champs obligatoires, respect du format, utilisation des référentiels et des listes de valeurs/nomenclatures.
Conformité de l’agglomération
Indicateur de contrôle annuel utile à l’évaluation du respect du droit européen en matière d’assainissement collectif. Selon la directive ERU (Eaux Résiduaires Urbaines), une agglomération d'assainissement est conforme si son réseau de collecte est conforme et si ses stations d’épuration sont conformes.
Connexion
Consentement à payer (CAP)
Somme que les personnes enquêtées sont prêtes à payer pour éviter la dégradation d'un bien environnemental ou encore son amélioration. Le consentement à payer (CAP) est l'expression en euro de la différence de bien-être (ou de satisfaction) associée à cette dégradation / amélioration de l'environnement.
Consentement à recevoir (CAR)
Somme que les personnes enquêtées sont prêtes à accepter pour laisser leur environnement se dégrader.
Conservatoire du littoral
Conservatoires d'espaces naturels (CEN)
Les conservatoires d’espaces naturels sont des associations engagées à but non lucratif "loi 1901" qui ont pour vocations la connaissance, la protection, la gestion et la valorisation des milieux naturels qui représentent un intérêt écologique, floristique, faunistique, biologique, géologique et paysager remarquable et de tous sites à valeur écologique potentielle. Pour cela, ils disposent de deux outils principaux : l’acquisition foncière ou la contractualisation. Les Conservatoires tissent des relations partenariales avec l’ensemble des acteurs de la biodiversité dans l’animation de projets de territoire et accompagnent également la mise en œuvre de politiques contractuelles. En 2019, le réseau compte 29 Conservatoires d'espaces naturels gérant un réseau cohérent et fonctionnel de 3 249 sites naturels couvrant 160 689 ha en métropole et outre-mer.
Consolidation de données
Consommateur de services
Consommation de capital fixe
Dépréciation subie par le capital fixe au cours de la période considérée par suite d'usure normale et d'obsolescence prévisible. Nota : l'obsolescence est la perte de valeur attribuable à une réduction du niveau de désirabilité et d'utilité d'un bien en raison de la désuétude de sa conception et de son mode de construction.
Consommation nette
Fraction du volume d'eau superficielle ou souterraine, prélevée et non restituée au milieu aquatique (rivière ou nappe), c'est-à-dire non rejetée après usage (eau consommée par les plantes et évapotranspiration, évaporation, ...).
Consommation totale d'eau
Volume total d'eau qui a été prélevé et qui ne peut plus être utilisé pour diverses raisons : évaporation, transpiration et intégration dans des produits consommés par l'homme ou le bétail, rejet direct à la mer ou autre prélèvement sur les
Consultation
Action de lecture permise par la mise à disposition du public d'une bibliothèque ou d'un service de documentation, de documents ou d'informations dont il prend connaissance sur place. Possibilité de visualiser l’information sans en disposer.
Contamination
Contamination de l'eau
Action de pollution de l'eau, dégradant ainsi ses qualités intrinsèques, perturbant la vie aquatique et rendant son utilisation dangereuse pour l'homme et les animaux. Une contamination résulte de la présence de polluants en quantité suffisante pour qu'ils puissent être nocifs.
Continuité écologique
Libre circulation des espèces et le bon déroulement du transport des sédiments tout au long d'un cours d'eau.
Libre circulation des organismes vivants et leur accès aux zones indispensables à leur reproduction, leur croissance, leur alimentation ou leur abri, le bon déroulement du transport naturel des sédiments ainsi que le bon fonctionnement des réservoirs biologiques (connexions, notamment latérales, et conditions hydrologiques favorables).
D'après le Code de l'environnement, "la continuité écologique des cours d'eau se définit par la libre circulation des espèces biologiques et par le bon déroulement du transport naturel des sédiments".
Continuité latérale des cours d'eau
Ecoulement des eaux des crêtes vers le fond de vallée.
Continuité longitudinale des cours d'eau
Contrainte budgétaire
Contrainte subie par un individu ou un ménage en termes de ressources financières. Ce dernier est limité par le revenu qu'il perçoit, et ne peut donc pas dépenser plus.
Contrat d'assainissement
Contrat pluriannuel signé entre différents acteurs (une collectivité, un syndicat de traitement des eaux usées, une agence de l'eau, etc.) permettant de préciser la nature, le coût et la durée des travaux programmés dans le domaine de l'assainissement, afin de répondre à des impératifs techniques et financiers dans la durée.
Contrat de milieu
Accord technique et financier entre partenaires concernés pour une gestion globale, concertée et durable à l'échelle d'une unité hydrographique cohérente (généralement une rivière, un lac, une baie ou une nappe). Avec le
Contrat de service
Dans le SINP, le contrat de service sera figuré, selon les cas, par : le cahier des charges du lot de données ; la charte nationale SINP ; la charte régionale. Il précise les modes d’accès et d'utilisations et de diffusion possibles de la donnée ainsi que les précautions d'utilisations et les obligations de l'utilisateur. Si nécessaire, il précisera les modalités techniques de valorisation (formats et normes de flux, rythme de mise à jour...)
Contrôle additionnel
Contrôle, dans le cadre du programme de surveillance de l'état des eaux, visant les eaux de surface inscrites au registre des zones protégées : les captages d'eau potable destinée à la consommation humaine (en moyenne plus de 100 m3/jour,), les
Contrôle d'émission
Contrôle d'enquête
Contrôle ayant pour objectif, dans le cadre du programme de surveillance de l'état des eaux, de rechercher la pression qui entraîne une dégradation constatée. Il est à mettre en place lorsque les raisons de toute altération significative du milieu sont inconnues, afin de déterminer les causes pour lesquelles une masse d'eau n'atteint pas les objectifs environnementaux …
Contrôle de la qualité des eaux souterraines
Contrôle de surveillance
Contrôle ayant pour vocation, dans le cadre du programme de surveillance de l'état des eaux, d'évaluer l'état général et les tendances d'évolution (à long terme) des eaux du bassin hydrographique, que ces évolutions soient naturelles ou dues aux activités humaines.
Contrôle des données
Contrôle opérationnel
Contrôle permettant, dans le cadre du programme de surveillance de l'état des eaux, d'établir l'état des masses d'eau identifiées comme risquant de ne pas atteindre leurs objectifs environnementaux et d'évaluer l'efficacité des programmes de mesures sur celles-ci.
Contrôle qualité
Contrôle sanitaire des eaux
Convention d'Aarhus
Convention signée à Aarhus, au Danemark, le 25 juin 1998 sous l'égide de la Commission économique pour l'Europe de l'Organisation des Nations Unies (UNECE) portant sur l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel et l'accès à la justice en matière d'environnement.
Convention d'Helsinki
Convention pour la protection du milieu marin dans la zone de la Mer Baltique, signée en 1974 et entrée en vigueur en 1980. La convention d'Helsinki a été remplacée en 1992 par une nouvelle convention, entrée en vigueur en 2000. Elle vise à prévenir et à maîtriser la pollution des cours d'eau transfrontières et des
Convention d'Oslo
Convention internationale signée en 1972, visant la prévention de la pollution marine par les opérations d'immersions de déchets en mer effectuées par les navires et les aéronefs. La Commission d'Oslo était chargée d'administrer la Convention d'Oslo ; à partir de 1992, elle est réunie avec la Commission de Paris sous une même
Convention de Barcelone
Convention de Berne
Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe, signée en 1979 et entrée en vigueur en 1982. Pour les États membres de l'Union européenne, les directives dites « Oiseaux » et « Habitats » constituent le cadre dans lequel s'appliquent les dispositions de la convention de Berne. Les exigences en matière d'habitats sont satisfaites par la désignation de sites protégés,…
Convention de Bâle
Convention internationale signée en 1989 et entrée en vigueur en 1992, visant à contrôler les mouvements transfrontières et l'élimination des déchets dangereux pour la santé humaine et l'environnement.
Convention de la diversité biologique (CDB)
Traité multilatéral conclu en 1992 sous l'égide des Nations unies, à l’occasion du Sommet de la Terre (Rio de Janeiro, Brésil), sur la conservation de la biodiversité de notre planète et couvre toutes les formes de vie, des écosystèmes aux espèces et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques (matériel d'origine végétale, animale, microbienne ou autre, contenant des unités fonctionnelles de l'hérédité).
Convention de Londres
Convention de raccordement
Convention par laquelle le maire précise à un industriel qui souhaite se raccorder au réseau d'assainissement communal les conditions auxquelles ce raccordement est autorisé conformément à l'article L 35-8 du code de la santé publique.
Convention de RAMSAR
Traité intergouvernemental signé à Ramsar, en Iran, en 1971 servant de cadre à l'action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l'utilisation durable et rationnelle des zones humides et de leurs ressources. La France a ratifié ce traité en 1986. Elle s’est alors engagée sur la scène internationale à préserver les zones humides de son territoire. A ce jour (mai 2020), 50 sites Ramsar s’étendent sur une superficie de plus de 3,6 millions d’hectares, en métropole et en outre-mer...
Convention de Rio (CDB)
Convention, signée le 5 juin 1992 lors du Sommet de la Terre à Rio, sur la diversité biologique. Le principal objectif de cette convention est de maintenir « la variabilité du nombre d'organismes vivants ». Parmi les autres objectifs avancés figurent la réglementation de l'accès aux ressources génétiques et la répartition équitable des profits provenant de ces ressources entre pays hôtes et exploitants.
Convention OSlo PARis (OSPAR)
Convention OSPAR
Convention, signée en 1992, orientant la coopération internationale sur la protection du milieu marin de l'Atlantique du nord-est. Elle a uni et mis à jour la Convention d'Oslo de 1972 sur les opérations d'immersion de rejets en mer et la Convention de Paris de 1974 sur la pollution marine d'origine tellurique.
Convention RAMSAR
Convention sur la Diversité Biologique (CDB)
Coordinateur
Coordonnées géographiques
Latitude, longitude et altitude d'un lieu. Pour se repérer à la surface de la planète, on peut utiliser un autre système appelé « repères cartographiques ». Pour se localiser sur la terre, il est nécessaire d'utiliser un système géodésique duquel découlent les coordonnées géographiques présentes sur les cartes. Celles-ci peuvent être exprimées soit sous la forme de longitude et latitude (coordonnées dites…
Coquillage
Désigne usuellement un mollusque, généralement marin, pourvu d'une coquille (les testacés). Sur le plan réglementaire (réglementation sanitaire), on entend par « coquillages » l'ensemble des animaux marins suivants : les mollusques lamellibranches (filtreurs), les mollusques gastéropodes, les oursins (échinodermes) et les violets (tuniciers).
Coralligène
Cordon dunaire
CORINE Biotope
Corridor aquatique
Correspond au continuum ou à la continuité écologique constitué par un cours d'eau, ses annexes et ses affluents, considéré des sources jusqu'à la mer. Ce réseau ainsi constitué permet le déplacement des
Corridor biologique
Ensemble de structures généralement végétales, en milieu terrestre ou humide permettant les dispersions animales et végétales entre différents habitats (massifs forestiers, zones humides, etc.). Les corridors biologiques jouent quatre rôles : couloir de dispersion pour certaines espèces, habitat où les espèces effectuent l'ensemble de leur cycle biologique, refuge, ou encore habitat-source, lequel constitue un…
Corridor écologique
Espace naturel (terrestre, aquatique ou aérien) assurant la connexion entre les milieux d'intérêt écologique, garantissant ainsi le déplacement, la dispersion des espèces et leur permettant d'exploiter au mieux ces milieux en fonction de leur besoin et de stabiliser leur population. Le Grenelle de l'environnement demande de stopper la perte de biodiversité notamment en mettant en place un réseau de corridors écologiques dénommée « trame verte et bleue ».
Corridor rivulaire
Bande de végétation naturelle située le long d'un cours d'eau, et qui se différencie de la matrice environnante, comprenant la berge, la plaine d'inondation et une partie des terrasses alluviales. La présence d'un cours d'eau ou d'un boisement ne suffit pas à en faire des corridors. C'est la fonction de conduction qui les définit. A l'échelle régionale, le corridor rivulaire apparaît comme un ensemble relativement uniforme (cordon boisé). A l'échelle locale, les contraintes sédimentaires et hydrologiques offrent une variabilité de conditions qui se traduit par une mosaïque d'
Corrosion
Attaque de la surface d’un métal due à une action électrochimique en milieu aéré ou non. Une attaque par action physique peut être la cause d’érosion ou d’abrasion. L’attaque d’un matériau non métallique est une dégradation.
Corrosivité
Aptitude d’une eau à dissoudre les métaux, liée à sa composition physico-chimique (pH, résistivité, teneur en oxygène, chlorures et sulfates). La corrosivité d’une eau augmente avec la température. (ne pas confondre avec agressivité).
Corrosivity
The ability of water to dissolve metals, related to its physico-chemical composition (pH, resistivity, oxygen content, chlorides and sulphates). The corrosiveness of water increases with temperature. (not to be confused with aggressiveness).
Côte
Entité géomorphologique marquant la limite entre les continents et les océans.
Cote d'une nappe
Niveau d'une nappe d'eau souterraine.
Cote de la chronique piézométrique
Cote définie soit en cote NGF (Nivellement Général de la France), soit en profondeur relative. La cote NGF, établie sous le contrôle de l'Institut Géographique National (IGN), est la référence. Le NGF permet en effet l'expression des altitudes dans un même et unique système de référence, c'est-à-dire par rapport au même et unique point fondamental (ou « zéro origine »). Le niveau « 0 » correspond au niveau moyen de la
Cote moyenne
Cote normale d'exploitation
Coulée boueuse
Manifestation spectaculaire de l'érosion (destruction de terres agricoles, submersion des routes ...). Les principales conséquences d'une coulée boueuse sont la dégradation du potentiel agricole du sol et de la qualité des cours d'eau par accroissement de la turbidité, transfert des
Coupure de méandre
Courant de houle
Courant créé, en bordure immédiate de trait de côte, par l'apport d'eau par les vagues obliques. Il peut être important en Méditerranée, notamment du fait de l'absence de courant de marée. Il peut mettre en mouvement les particules de sable.
Courant de marée
Courant causé par le déplacement des masses d'eau au cours du cycle de marée.
Courant marin
Déplacement d'une masse d'eau océanique.
Courant planétaire
Image du déplacement des masses d'eau océaniques sous l'effet de la rotation de la Terre. Certains se déplacent en surface, quand les masses d'eau transportées sont chaudes (cas du « Gulf Stream », en particulier), ou profond, quand les masses d'eau sont froides (courant « arctique ou antarctique » par exemple).
Cours d'eau
Caractérisé par la permanence du lit, le caractère naturel du cours d'eau ou son affectation à l'écoulement normal des eaux (par exemple, un canal offrant à la rivière, dans un intérêt collectif, un débouché supplémentaire ou remplaçant le lit naturel) et une alimentation suffisante, ne se limitant pas à des rejets ou à des eaux de pluies (l'existence d'une source est nécessaire).
Cours d'eau classé (au titre du franchissement des migrateurs)
Cours d'eau ou partie de cours d'eau et canaux faisant partie d'une liste fixée par décret, après avis des Conseils Généraux rendus dans un délai de six mois après leur saisine. Tout nouvel ouvrage sur ces cours d'eau doit comporter un dispositif assurant le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs, et son exploitant est tenu d'assurer le fonctionnement et l'entretien de ce…
Cours d'eau domanial
Cours d'eau intermittent
Cours d'eau asséché une partie de l'année.
Cours d'eau karstique
Voie d'eau naturelle à écoulement pérenne ou intermittent, superficiel ou souterrain traversant des terrains fissurés en général calcaire (zone de karst) et pouvant subir des pertes ou bénéficier d'apports dus à des résurgences.
Cours d'eau mobile
Cours d'eau non domanial
Cours d'eau non classé comme appartenant au domaine public fluvial (DPF). Les propriétaires riverains, propriétaires de la moitié du lit, doivent en assurer l'entretien régulier.
Cours d'eau rectifié
Se dit d’un cours d’eau droit, linéaire, ayant subi des modifications profondes de sa morphologie de la main de l’homme. Il peut présenter de nombreuses anomalies de fonctionnement (érosion régressive, incision), une homogénéisation de ses faciès d’écoulement et donc une perte d’intérêt majeur pour la faune et la flore. En opposition au cours d’eau méandriforme.
Cours d'eau réservé
Cours d’eau méandriforme
Se dit d’un cours d’eau dont la morphologie présente de nombreux méandres et donc une grande diversité. En opposition au cours d’eau rectifié.
Couverture végétale
Ensemble de la végétation recouvrant le sol. La couverture végétale d'un sol est une pratique agro-environnementale qui permet notamment de limiter la pollution par les nitrates, de protéger le sol, et de favoriser la biodiversité.
Coût compensatoire
Surcoût constaté subi par un usager de l'eau suite à une dégradation de l'environnement par un autre usager.
Coût complet de l'eau
Coût total de l'eau, composé du coût environnemental, du coût de la ressource et du coût du service.
Coût d'opportunité
Coût de la ressource
Valeur des opportunités perdues du fait du choix de l'affectation de la ressource à une activité plutôt qu'à une autre dans le cas où la ressource est rare. Il s'agit de la différence de bénéfices entre l'alternative qui génère les plus importants bénéfices et l'alternative retenue.
Coût de transaction
Coût lié à un échange économique, plus précisément une transaction sur le marché. Il peut être direct (commission de Bourse) ou indirect (coût de prospection, temps et effort passés à la négociation et à la vérification de la transaction, etc.).
Coût disproportionné
Se dit de coûts qui justifient une dérogation aux obligations imposées par la directive cadre sur l'eau 2000/60/CE. Les coûts disproportionnés sont notamment légitimés par les incidences du coût des travaux sur le prix de l'eau et sur les activités économiques, comparées à la valeur économique des bénéfices environnementaux et autres avantages escomptés. La disproportion est examinée au cas par cas au vu de critères tels que : les moyens financiers disponibles sur le territoire concerné par la mesure et au sein du/des groupes d'utilisateurs qui en supportent le coût (s'il s'agit uniquement des ménages, le
Coût environnemental
Coût des dommages causés à l'environnement et aux écosystèmes, et aussi indirectement à ceux qui les utilisent : dégradation de la qualité d'une nappe et de sols, coût des traitements de potabilisation supplémentaires imposés aux collectivités, etc. Dans le contexte de la directive cadre sur l'eau 2000/60/CE, on s'intéresse aux dommages causés par les usages de l'eau (prélèvements, rejets, aménagements, etc.).
Coût externe
Coût induit par une activité au détriment d'une autre activité, d'un milieu, etc. et non compensé ni pris en charge par ceux qui les génèrent. Dans le contexte de la directive cadre sur l'eau 2000/60/CE, on s'intéresse aux coûts externes pour l'environnement des services liés à l'utilisation de l'eau et plus généralement des activités liées à l'eau (prélèvements, rejets, aménagements, etc.) ; Par exemple, les coûts de recherche et d'exploitation d'une nouvelle ressource suite à la pollution d'une nappe précédemment exploitée sont en fait supportés et in fine par les abonnés des services d'eau potable sur le prix du mètre cube. Une des grandes pratiques de l'économie de l'environnement est de réintégrer les effets externes au sein de l'échange marchand, on internalise les effets externes. Autrement dit, on inclut dans les prix les dégradations environnementales (pollution, surexploitation...) qui, sinon, sont ignorées.
Coût fixe
Partie du coût de production qui ne varie pas en fonction de la quantité produite. L'importance des coûts fixes dans le coût total de production dépend de la structure de l'activité de production. A titre d'exemple, les coûts fixes sont prépondérants dans les industies de réseaux. Dans le domaine des services publics d'eau et d'assanissement, les coûts fixes peuvent représenter jusqu'à 80% des coûts totaux.
Coût privé
Partie du coût social payée par l'agent économique qui le génère. Le coût privé est un coût interne.
Coût social
Ensemble des coûts imposés par une activité à la société dans son ensemble. Le coût social comprend les coûts privés et les coûts externes.
Coût variable
Partie du coût de production qui varie en fonction du niveau de la production. A titre d'exemple, les coûts d'achat de matières premières sont des coûts variables qui augmentent lorsque le volume de l'activité ou de la production augmente.
Crête piézométrique
Ligne de partage des eaux souterraines. Ligne à montante concept" typeof="skos:concept" class="linked" property="skos:label" xmlns:skos="http://www.w3.org/2004/02/skos/core#">flux nul (pas d'écoulement) séparant deux bassins hydrogéologiques limitrophes. De chaque
Critère qualité (de la donnée)
Crue
Phénomène caractérisé par une montée plus ou moins brutale du niveau d'un cours d'eau, liée à une croissance du débit. La crue ne se traduit pas toujours par un débordement du lit mineur. On caractérise d'ailleurs les crues par leur période de récurrence ou période de retour : la crue quinquennale (
Crue de référence
Crustacé
Arthropode dont le corps est segmenté en parties reliées entre elles par une membrane articulaire et portant chacune une paire d'appendices articulés. Les crustacés se distinguent des autres arthropodes notamment par la présence de deux paires d'antennes. Ils vivent en mer, en eau douce ou sur terre. Ils sont libres ou fixés sur un support.
Cryptogénique
Culture intermédiaire piège à nitrates (CIPAN)
Culture mise en place pendant la période intermédiaire durant laquelle le sol est habituellement laissé à nu, entre le moment de la récolte et le semis suivant. Les cultures intermédiaires pièges à nitrates (CIPAN) reposent sur des espèces à croissance rapide (moutarde blanche, radis, colza, phacélie, vesce, trèfle, etc.). Elles permettent de fixer l'azote resté en excédant sur le sol, afin d'éviter qu'il ne migre vers les eaux souterraines et de surface, emporté par les précipitations.
Curage
Opération de nettoyage d'une aire polluée, envasée ou comblée en en retirant les matériaux indésirables pour la ramener à un état proche de l'état initial considéré comme plus avantageux.
Curage vieux fonds, vieux bords
Expression consacrée des anciens règlements et usages locaux qui précisent les conditions et la périodicité avec lesquelles doit être remplie l'obligation de curage faite à chaque riverain d'un cours d'eau non domanial par l'article 98 du Code rural. Il constitue un entretien courant de la rivière par le riverain ou son ayant droit. On dit parfois "vifs fonds - vieux bords".
Cuvette
Forme précisant la configuration globale du plan d'eau. Elle peut être de type : « L » s'il s'agit de lacs peu profonds, avec une stratification thermique peu étendue et/ou instable (lacs polymictiques), et une zone littorale largement prépondérante ; « P » s'il s'agit de lacs profonds, avec une stratification thermique stable (lacs monomictiques ou dimictiques), et une zone
Cycle biologique
Succession régulièrement répétitive de la même suite d'événements dans l'existence d'un être vivant, d'une lignée ou de l'ensemble du monde vivant.
Cycle de gestion
Dans le cadre de la directive cadre sur l'eau (DCE), cycle de gestion de six ans (2010-2015, 2016-2021, 2022-2027...) institué pour atteindre les objectifs environnementaux. Dans une logique de planification, au sein de chaque bassin ou groupement de bassins, des états des lieux et un registre des zones protégées ont été réalisés en 2004 et des
Cycle de l'azote
Ensemble des échanges et des transformations de l'azote sous ses différentes formes dans l'atmosphère, la lithosphère, l'hydrosphère et la biosphère (diazote, nitrate, nitrite, ammoniaque, azote organique).
Cycle de l'eau
Ensemble des échanges et des transformations de l'eau dans les différents compartiments de l'environnement. On distingue généralement le grand cycle de l'eau (ou cycle naturel) qui décrit les échanges dans l'ensemble de l'écosystème, du petit cycle de l'eau (ou cycle anthropique), qui décrit la circulation de l'eau dans un réseau artificiel crée par l'homme.
Cycle du carbone
Déplacement du carbone, sous ses diverses formes, entre les réservoirs naturels de la planète.
Circulation et stockage du carbone, sous ses diverses formes, entre la surface et l'intérieur de la Terre, l'atmosphère et la biosphère. Les principaux mécanismes de l'échange de carbone sont la photosynthèse, la respiration et l'oxydation. Un transfert a lieu entre les organismes vivants, l'atmosphère, la terre et l'eau.
Cycle du phosphore
Ensemble des échanges et des transformations du phosphore (P) dans les différents compartiments terrestres.
Cycle du soufre
Ensemble des échanges et des transformations du soufre (S) dans les différents compartiments terrestres.