Macro-invertébré
Animal visible à l’oeil nu (c’est à dire de taille supérieure à 0.5 mm) qui ne possède pas de squelette, d’os ou de cartilage.
Animal visible à l’oeil nu (c’est à dire de taille supérieure à 0.5 mm) qui ne possède pas de squelette, d’os ou de cartilage.
Ensemble des végétaux aquatiques ou amphibiques visibles à l'oeil nu, ou vivant habituellement en colonies visibles à l'oeil nu.
Plancton de taille supérieure à un millimètre.
Ensemble comprenant les matières en suspension, les matières organiques et les nutriments, comme l'azote et le phosphore. Les macropolluants peuvent être présents naturellement dans l'eau, mais les activités humaines en accroissent les concentrations (rejets d'eaux usées, industrielles ou domestiques, ou pratiques agricoles). Par opposition aux micropolluants, toxiques à très faibles doses, l'impact des macropolluants est visible à des concentrations plus élevées.
Maladie provoquée par l'ingestion ou le contact avec de l'eau insalubre.
Classe d'animaux vertébrés tétrapodes, vivipares, qui sont caractérisés essentiellement par la présence de mamelles, de poils, d'un cœur à quatre cavités, d'un système nerveux et encéphalique développé, par une température interne constante et une respiration de type pulmonaire.
Ensemble d'animaux vertébrés aquatiques qui ont la particularité d'être vivipares : la femelle laisse grossir dans son ventre le ou les petits qui en sortiront vivants. Les différents mammifères marins qui peuplent les océans (les cétacés), ainsi que diverses espèces d'eau douce, comme la loutre européenne, sont des mammifères aquatiques. Leur mode de fonctionnement dépend de l'écosystème aquatique dans lequel ils évoluent.
Zone forestière amphibie composée essentiellement de palétuviers, qu'on trouve sur les sédiments vaseux des littoraux tropicaux.
Région basse recouverte par des eaux stagnantes peu profondes, en partie envahie par une végétation adaptée à l'humidité (roseaux, plantes aquatiques, etc.).
Milieu humide de type particulier caractérisé par une gestion effective des niveaux d’eau et un entretien régulier des digues et des chenaux, conditions indispensables pour que ces milieux humides d’origine anthropique conservent leur caractère humide et leurs qualités.
Région côtière, plate et humide, insuffisamment drainée et souvent inondée en pleine mers. On le rencontre dans les embouchures, au fond des baies et en arrière des cordons littoraux.
Marais ou zone inondable par crue ou par engorgement en période pluvieuse.
Espace littoral aménagé pour la production du sel marin par évaporation naturelle.
Marché de permis échangeables qui donnent droit à un acteur (entreprise, individu, etc.) d'émettre un polluant ou de prélever une ressource. L'Etat fixe un objectif de qualité environnementale et distribue ou alloue le montant correspondant de droits. Ces droits peuvent ensuite être achetés ou vendus entre les acteurs, un pollueur ne pouvant pas émettre plus de polluants qu'il ne possède de permis.
Petite étendue d'eau stagnante, permanente ou temporaire, de faible profondeur située dans une dépression naturelle ou artificielle.
Terrain spongieux, saturé d'eau, où s'étendent des marais, et qui est d'accès difficile en raison d'une dense végétation aquatique verticale.
Marée de faible marnage se produisant lorsque la lune est proche du premier et du dernier quartier. On parle aussi de « mortes eaux ».
Partie du cycle de la marée comprise entre la pleine mer et la basse mer suivante, opposé à la marée montante. On parle aussi de « jusant », « reflux » ou « perdant ».
Pollution provoquée par l'échouage et la prolifération en grande quantité d'algues vertes (ulves) déposées en amas pestilentiels sur les plages, suite à une surcharge du milieu marin en éléments fertilisants issus de l’agriculture intensive.
Variation du niveau de l'eau en fonction des périodes de crue ou d'étiage dans un plan d'eau, ou en fonction du niveau de pleine mer et du niveau de basse mer. Il se mesure en mètres entre deux dates.
Portion de cours d'eau, canal, aquifère, plan d'eau ou zone côtière homogène. Il s'agit d'un découpage élémentaire des milieux aquatiques destinée à être l'unité d'évaluation de la directive cadre sur l'eau 2000/60/CE. Une masse d'eau de surface est une partie distincte et significative des eaux de surface, telles qu'un lac, un réservoir, une rivière, un fleuve ou un canal,…
Masse d'eau de surface créée par l'homme dans une zone qui était sèche auparavant. Il peut s'agir par exemple d'un lac artificiel ou d'un canal. Ces masses d'eau sont désignées selon les mêmes critères que les masses d'eau fortement modifiées et doivent atteindre les mêmes objectifs (bon potentiel écologique et
Masse d'eau de surface ayant subi certaines altérations physiques dues à l'activité humaine et de ce fait fondamentalement modifiée quant à son caractère. Du fait de ces modifications la masse d'eau ne peut atteindre le bon état. Si les activités ne peuvent être remises en cause pour des raisons techniques ou économiques, la masse d'eau concernée peut être désignée comme fortement modifiée et les objectifs à atteindre, conformément à la
Machine agricole servant à répandre divers produits sur une zone agricole. Il existe différents types de matériels d'épandage selon le produit épandu et le type de zone agricole.
Machine agricole servant à apporter de l'eau (et éventuellement d'autres substances) sur une zone agricole. Il existe différents types d'irrigation.
Matériel utilisé pour accélérer l'évacuation naturelle ou artificielle, par gravité ou par pompage, d'eaux superficielles ou souterraines.
Particule solide, minérale ou organique, en suspension dans l'eau. L'eau apparaît trouble et colorée.
Matière non organique faite de composants solides naturels et homogènes.
Sont principalement issues de la décomposition des végétaux, des animaux et des micro-organismes. Leur composition est donc très diverses. Elles ont beaucoup d’impact sur les paramètres de qualité de l’eau : couleur, odeur, sous-produits de désinfection, saveur, etc.
Sont à l’origine de la dégradation de la qualité de l’eau, ainsi :
Toute matière issue de matières végétales ajoutée au processus de compostage afin de laisser circuler l'air et de contribuer à la montée en température.
Tronçon compris entre deux points d'inflexion successifs. A l'extérieur de la courbe (ou extrados) la berge concave est érodée, abrupte, propice à l'érosion latérale. A l'intérieur de la courbe (ou intrados) la berge convexe est en pende douce, propice à la sédimentation des bancs alluvionnaires. Il existe deux grands types de méandres, les méandres encaissés et les méandres libres, et un type intermédiaire, les méandres contraints.
Membrane perméable à un liquide (solvant) et imperméable (ou peu perméable) aux substances dissoutes dans le liquide, d’origine naturelle (certains tissus animaux et végétaux) ou synthétique (polyamides, acétate de cellulose).
Applications : filtration membranaires (microfiltration, ultrafiltration, nanofiltration, osmose inverse)
Semi-permeable membrane
A membrane that is permeable to a liquid (solvent) and impermeable (or only slightly permeable) to substances dissolved in the liquid, of natural (certain animal and plant tissues) or synthetic (polyamides, cellulose acetate) origin.
Applications: membrane filtration (microfiltration, ultrafiltration, nanofiltration, reverse osmosis)
Ensemble des eaux salées recouvrant la partie immergée de la Terre. S'oppose a terre. Les étendues d'eau fermées, même salées, situées à l'intérieur des terres (mer Caspienne, mer Morte, mer d'Aral) ne sont pas considérées, malgré leur nom, comme faisant partie de la mer.
Autrefois, la mer territoriale s’étendait à 3 milles marins de la côte (à une portée de canon). Aujourd’hui elle peut s’étendre jusqu'à 12 milles marins à partir des lignes de base qui la séparent des eaux intérieures.
Zone de souveraineté d'un État côtier, d'une largeur de 12 milles (au maximum) à partir de ses lignes de base.
Dispositif qui permet aux agriculteurs de bénéficier d'une aide financière dans le cadre d'un contrat d'une durée de un à cinq ans. Calculée selon le nombre d’hectares (entre 50 et 900 euros à l'hectare), cette indemnisation doit compenser les coûts supplémentaires et manques à gagner de leur transition écologique. Ce dispositif est financé par l'État, les collectivités territoriales, l'Europe et les Agences de l'eau.
Dispositif de développement territorial constituant l’un des outils majeurs du 2e pilier de la Politique agricole commune (PAC)* qui en définit les principes suivant les deux objectifs suivants : accompagner le changement de pratiques agricoles afin de réduire les pressions sur l’environnement ; maintenir les pratiques favorables du point de vue de l’environnement.
Les Mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) …
Actions qui visent à ralentir l’écoulement de l’eau de surface et à favoriser son infiltration, à l’échelle du bassin versant, en s’appuyant sur les capacités naturelles des sols et des écosystèmes. Les MNRE sont des mesures mises en œuvre dans l’objectif d’augmenter la rétention d’eau dans le bassin versant, en améliorant ou en restaurant la capacité de rétention d’eau des écosystèmes aquatiques, des sols et du sous-sol. Les mesures sont mobilisables de manière combinée dans un bassin versant, et peuvent contribuer simultanément à de nombreux objectifs : Prévenir les risques d’inondation ; Réduire les déficits quantitatifs ; Contribuer à améliorer la qualité des eaux ; Restaurer des habitats aquatiques et humides ; Modifier les pratiques agricoles et sylvicoles. Elles constituent pour un certain nombre d'entre elles des solutions fondées sur la nature (SfN).
Dispositif de collecte correspondant au regroupement d'un ensemble de points de dispositifs de collecte existants. Ce regroupement peut correspondre par exemple au regroupement de dispositifs de collecte portant sur un même territoire, sur un regroupement logique de thématiques, sur un but opérationnel... La cohérence du méta dispositif provient des règles communes s'appliquant à l'ensemble des dispositifs de collecte associés.
Métaux dont la densité est supérieure à 4,5 g/cm3 (protocole relatif aux métaux lourds de la convention de Genève). Les métaux lourds sont des éléments polluants et toxiques surtout sous forme de composés organiques se concentrant dans la chaîne alimentaire. Il s'agit du plomb, du mercure, de l'arsenic, du cadmium, du zinc, du cuivre, du chrome et du nickel. Ils proviennent de la combustion des charbons, pétroles, ordures ménagères... et de certains procédés industriels particuliers.
Science de l'atmosphère.
Météorologie marine en tant qu'elle intéresse la navigation. Elle comporte pour l'essentiel l'état de la mer et sa prévision, la visibilité, le vent, etc.
Méthode permettant d'évaluer la valeur d'un bien environnemental (ou plus souvent de l'une de ses fonctions) à partir des coûts qui seraient engagés si celui-ci venait à disparaître ou son fonctionnement altéré. Il en existe plusieurs : la méthode des coûts de remplacement, la méthode des coûts substituts, la méthode des coûts évités, la méthode du changement de productivité et la méthode des coûts de la maladie.
Méthode permettant de mesurer l'accroissement de bien-être généré par une amélioration de l'environnement. La méthode d'évaluation contingente repose sur la réalisation d'enquêtes. Elle consiste à proposer aux personnes interrogées un scénario fictif pour les amener à déclarer la somme maximale qu'elles seraient prêtes à verser pour cette amélioration de l'environnement.
Méthode permettant l'évaluation environnementale des bénéfices et dommages environnementaux. Il en existe plusieurs : la méthode d'évaluation contingente (MEC), la méthode des prix hédonistes, la méthode des coûts de transport, la méthode des dépenses de protection.
Méthode consistant à l'évaluation d'un bien environnemental s'appuyant sur des enquêtes, durant lesquelles les agents sont amenés à choisir parmi plusieurs scénarios composites. Dans chaque ensemble de choix, deux alternatives sont proposées ainsi qu'une situation de référence (le statu quo). La personne interrogée choisit un scénario au sein de chaque ensemble ou classe les scénarios. L'analyse statistique permet ensuite d'attribuer une valeur à chaque niveau d'attribut du bien envisagé, et donc, en les sommant, au bien dans sa globalité.
Méthode consistant à évaluer le coût de la dégradation d'un bien environnemental. La dégradation d'un bien environnemental peut conduire à une morbidité et une mortalité accrues ainsi qu'à une augmentation des dépenses de santé : le chiffrage de ces coûts, notamment par la définition de relations dose-réponse, permet d'estimer un coût de la dégradation du bien étudié.
Méthode consistant à évaluer le coût induit par le remplacement d'un actif environnemental détruit. Des variantes peuvent s'intéresser au coût de restauration ou de relocalisation. Avec cette méthode, il s'agit d'estimer les dépenses nécessaires pour restaurer la biodiversité qualitativement et quantitativement ou pour reconstituer les services qu'elle rend.
Méthode consistant à estimer le droit d'entrée maximal que les visiteurs d'un site seraient prêts à payer pour continuer à visiter ce site. Elle repose sur l'idée que les dépenses de transport engagées par les individus pour se rendre dans un site constituent leur consentement à payer pour visiter ce site. Le coût de déplacement est une mesure de l'unité de visite.
Méthode consistant à évaluer les coûts qu'il faudrait supporter en l'absence du bien environnemental étudié. Par exemple, la disparition d'une zone humide permettant un écrêtement des crues aurait pour conséquence une augmentation des risques d'inondation et donc des dommages occasionnés par celles-ci.
Méthode consistant à évaluer les coûts qu'il faudrait supporter pour pallier l'absence du bien environnemental étudié par un moyen artificiel. Par exemple, une réduction des fonctions d'autoépuration d'une zone humide conduirait à construire des stations d'épuration complémentaires ou à redimensionner des stations existantes.
Méthode consistant à évaluer les coûts de la pollution par les dépenses faites par les ménages pour se protéger d'une dégradation environnementale : achat d'adoucisseurs, d'eau embouteillée, etc.
Méthode permettant l'évaluation de la valeur d'un bien environnemental (ou de l'une de ses fonctions) en utilisant un marché substitut fictif, qui permet de pallier l'absence d'un marché réel sur lequel serait fixé le prix du bien environnemental. Il en existe plusieurs, notamment la méthode d'évaluation contingente et la méthode d'expérience de choix.
Méthode permettant l'évaluation de la valeur d'un bien environnemental (ou de l'une de ses fonctions) en utilisant un marché substitut existant. Il en existe plusieurs : la méthode des prix hédonistes, la méthode des coûts de transport, et la méthode des dépenses de protection.
Méthode consistant à isoler la part relative à la qualité de l'environnement dans les transactions immobilières. Par exemple, le prix d'un bien immobilier dépend de ses caractéristiques, certaines étant liées à la qualité de l'environnement.
Méthode utilisant les résultats d'études similaires existantes pour estimer la valeur d'un bien environnemental.
Méthode consistant à évaluer la valeur d'un bien environnemental. Lorsque ce dernier est dégradé, sa fonction de production peut être affectée : la perte de valeur du bien peut alors être mesurée à l'aune du changement de productivité induit par sa dégradation.
Emploi concerné spécifiquement par le domaine de l'eau, que ce soit pour surveiller et entretenir les milieux, gérer la ressource, distribuer l'eau potable ou épurer les eaux usées. Les métiers de l'eau sont nombreux : hydrologues, chimistes, fontainiers, traiteurs d'eau, etc.
Science de la mesure des paramètres, à partir de capteurs. La métrologie mesure par exemple la vitesse des courants marins ou la chimie de l'eau.
Forme d'irrigation dans laquelle l'eau est distribuée sous faible pression près du pied des plantes, à l'aide de tuyaux percés de petits orifices.
Installation hydroélectrique transformant l'énergie hydraulique en énergie électrique dont la puissance varie de quelques kW à 4.500 kW (seuil de la concession avec décret en Conseil d'Etat). Le terme "micro" utilisé dans le langage courant ne permet pas de rendre compte de l'importance de l'unité de production (volume turbiné, hauteur de chute).
La microfiltration est un procédé membranaire basse pression, utilisé pour la filtration des colloïdes ayant une taille comprise entre 0,1 et 10 microns. Procédé notamment utilisé en prétraitement des eaux à affiner.
Organisme de taille microscopique (bactéries et champignons essentiellement) qui est impliqué dans les processus de décomposition et de biodégradation.
Planton de très petite taille, invisible à l'oeil nu.
Particules de plastique dont les dimensions sont réduites (<1 mm).
Une distinction est communément opérée entre deux catégories de microplastiques :
- Les microplastiques primaires, qui se présentent sous forme de microparticules
o Soit dès leur phase de production, on parle alors de microplastiques « intentionnels »,
o Soit du fait de l’usage de produits en plastique de plus grande dimension (ex : fragments textiles émis au cours du lavage).
- Les microplastiques secondaires, qui résultent de la désagrégation, dans l’environnement, d’objets en plastique de dimension plus importante en fragments de plus en plus réduits, notamment sous l’action de l’érosion marine ou de la photodégradation.
Polluant présent généralement en faible concentration dans un milieu donné (de l'ordre du microgramme (µg) au milligramme (mg) par litre ou par kilogramme) et qui peut avoir un impact notable sur les usages et les écosystèmes.
Produit actif minéral - principalement des métaux ou des métalloïdes - dont l'accumulation, même à des concentrations infimes, impacte le milieu et les organismes. Les principaux micropolluants minéraux suivis (dont la présence peut être naturelle ou d'origine anthropique) sont le cadmium, le mercure, le cuivre, le chrome, le zinc, le nickel et le plomb.
Produit actif organique - le plus souvent synthétisé par l'industrie chimique - dont la présence, même à de très faibles concentrations, peut s'avérer toxique. Les principaux micropolluants organiques suivis sont les organo-halogénés volatils (OVH), les hydrocarbures et les polychlorobiphényles (PCB).
Déplacement orienté d'un groupe d'individus entre deux habitats distincts sous l'influence de facteurs périodiques (climatiques, alimentaires et reproducteurs) ou accidentels, avec retour ultérieur sur les lieux de départ. Le plus fréquemment, ces déplacements sont nécessaires à l'accomplissement du cycle vital des espèces : migrations gamiques (liées à la reproduction), migrations ontogénétiques (liées au déplacement des individus au cours de leur développement), migrations trophiques (liées au comportement alimentaire).
Portion du territoire, naturelle ou artificielle, caractérisée par la présence de l'eau. Un milieu humide peut être - ou avoir été - en eau, inondé ou gorgé d'eau de façon permanente ou temporaire. L'eau peut y être stagnante ou courante, douce, salée ou saumâtre.
Terme utilisé pour aborder les espaces définis par la convention de Ramsar. Cette définition large englobe notamment certains milieux souterrains, marins ou encore les cours d’eau....
Portion du territoire, naturelle ou artificielle, caractérisée par la présence de l'eau. Un milieu humide peut être ou avoir été (Par exemple d'après la carte de Cassini ou la carte d'état-major (1820-1866) en couleurs) en eau, inondé ou gorgé d'eau de façon permanente ou temporaire. L'eau peut y être stagnante ou courante, douce, salée ou saumâtre.
La notion de milieu humide regroupe 4 grands ensembles : les zones humides selon la convention RAMSAR, les zones humides loi sur l'eau, les zones humides loi sur l'eau 1992 avec l'arrêté d'identification et de délimitation du 24 juin 2008 modifié et les marais.
Territoire plus ou moins vaste et sauvage qui présente un intérêt biologique, écologique ou paysager, et qui nécessite des mesures de protection adaptées. Un milieu naturel est constitué d'une multitude d'habitats imbriqués les uns dans les autres.
Unité de longueur traditionnellement utilisée en navigation, et qui vaut 1852 m. A ne pas confondre avec le mile, mesure anglo-saxonne de longueur, qui vaut 1609 m.
Processus de dégradation par voie chimique ou biologique de la matière organique du sol en ses constituants chimiques élémentaires.
Action visant à modifier et à améliorer les installations concernées en vue du respect de la réglementation qui les concerne.
Action visant à éliminer ou réduire à un niveau acceptable un risque immédiat (par exemple, l'évacuation ou l'élimination des produits dangereux et des déchets présents sur le site par interdiction ou limitation d'accès au site, ou par suppression des risques d'incendie et d'explosion...).
Instance de coordination visant à renforcer la cohérence de l'action de l'Etat sous l'autorité des préfets. La mission interservices de l'eau (MISE) doit réunir les directeurs des principaux services déconcentrés et des établissements publics locaux (en particulier : DREAL, DDTM, DDCSPP, Gendarmerie, ONEMA, agence de l'eau, ONCFS, Préfecture, DIRM) pour débattre des priorités et des modalités de mise en oeuvre de la politique de l'eau et de son articulation avec les politiques sectorielles, en veillant à la bonne association des outils régaliens, financiers et d'ingénierie publique. Le chef de la MISE est le DDT. La DREAL a un rôle de coordination des MISE au niveau régional.
Schéma représentant la structure du système d'information du point de vue des données, c'est-à-dire les dépendances ou relations entre les différentes données du système d'information : le modèle conceptuel de données (MCD) a pour but de décrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système d'information. Les concepts de base sont : entité (ou objet ou classe), relation ou association,…
Animal invertébré, à corps mou, comme un escargot, une huître, un poulpe. (Les mollusques forment un vaste embranchement.)
Embranchement d’invertébrés métazoaires coelomates triploblastiques, dont le développement embryonnaire est caractérisé par une segmentation spirale. On les divise en trois Classes majeures : les Lamellibranches (= Bivalves), les Gastéropodes et les Céphalopodes. Leur corps mou, généralement inclus dans une coquille à l’exception de la plupart des Céphalopodes actuels, est dépourvu de toute structure squelettique à l’exception des « plumes » ou « os » que l’on observe chez les calamars et les seiches. Ils possèdent un pied de forme variable et qui a subi diverses modifications au cours de l’évolution des classes. De taille importante par rapport au reste du corps chez les Gastéropodes et les classes mineures précitées, il est aussi généralement bien développé chez les Bivalves. Chez les Céphalopodes, il est transformé en de nombreux bras pourvus de ventouses. La tête bien développée chez les Céphalopodes et les Gastéropodes est souvent indistincte voire involuée dans les autres Classes. La reproduction peut relever selon le cas de l’hermaphrodisme (cas des Lamellibranches et des Gastéropodes) ou encore du gonochorisme (cas des Céphalopodes). D’écologie très variée, les…
Situation dans laquelle l'offreur est seul à vendre un bien ou un service donné à une multitude d'acheteurs. Le monopole est dit naturel lorsque les rendements de production sont croissants (notamment du fait de coûts fixes bien supérieurs aux coûts variables).
Action de remonter un cours d'eau pour un poisson migrateur pour rejoindre son lieu de reproduction ou de développement.
Science qui étudie les caractéristiques, la configuration et l'évolution de formes de terrains et de roches. Les principaux éléments qui la caractérisent sont : le profil en travers, le profil en long, les sinuosités, les styles fluviaux, les vitesses d'écoulement, les successions des facies, les variations granulométriques, le corridor rivulaire, et la relation avec la nappe alluviale.
Plante aquatique à amphibie formant des herbiers immergés ou émergés avec des tiges noueuses pouvant mesurer 3 à 4 m de longueur et quelques millimètres de diamètre. Cette espèce se développe dans les eaux lentes ou stagnantes, de préférence bien éclairées et peu profondes (3 m de profondeur au maximum).
Élevage des mollusques filtreurs de la famille des Mytilidae dénommés « moules », plus précisément des « moules marines » (par différenciation des « moules d’eau douce »).