Ichtyofaune
Ensemble des poissons vivants dans un espace géographique ou un habitat déterminé.
Ensemble des poissons vivants dans un espace géographique ou un habitat déterminé.
Branche de la zoologie dont l’objet est l’étude des poissons.
Ensemble des organismes planctoniques, constitué par les oeufs et les larves de poissons.
Attribut spécifique qui identifie de manière unique un objet au sein d'un ensemble de données. Le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) produit des identifiants au sein des
Écophase correspondant au stade adulte dans le cycle vital des insectes.
Au sens du modèle conceptuel de données DPSIR (Driving forces - Pressures - State - Impacts - Responses / Forces motrices - Pressions - Etat - Impacts - Réponses), conséquence des pressions exercées sur les milieux aquatiques (par exemple, l'augmentation des concentrations en phosphore, la perte de la diversité biologique, la mort de poissons, l'augmentation de la fréquence de certaines maladies chez l'homme, la modification de certaines variables économiques...).
Valorisation énergétique par traitement thermique des boues d'épuration. L'incinération est privilégiée quand le compostage ou l'épandage des boues ne peuvent être envisagés.
Désigne un enfoncement généralisé du fond d'un cours d'eau, résultat d'une érosion régressive ou d'une érosion progressive.
Les indicateurs sont des mesures quantitatives ou qualitatives qui permettent de suivre et d'évaluer la performance d'un système, d'un processus ou d'une politique.
Ils sont souvent utilisés pour évaluer l'efficacité d'une intervention ou d'un programme, et pour mesurer les progrès réalisés vers des objectifs spécifiques. Les indicateurs peuvent être des mesures simples telles que le nombre de personnes touchées par une intervention, ou des mesures plus complexes telles que des indices de développement humain.
Constante caractéristique propre à un écosystème, obtenue en appliquant un algorithme déterminé à des valeurs quantitatives propres à certains facteurs d'un biotope, d'une population ou d'une communauté toute entière.
Addition des rangs occupés par une espèce dans un peuplement dans tous les prélèvements effectués dans ce peuplement.
Indice qui permet d'évaluer la qualité biologique de l'eau d'un cours d'eau au moyen d'une analyse de la flore diatomique benthique.
Indice permettant d'évaluer la qualité biologique de l'eau d'un cours d'eau au moyen d'une analyse des macro invertébrés, adapté aux spécificités des rivières larges et profondes, pour lesquelles le protocole IBGN (Indice biologique global normalisé) ne peut pas toujours être scrupuleusement respecté.
Outil diagnostic basé sur l'étude des macro-invertébrés, très pratiqué en France, notamment dans le cadre de la directive cadre sur l'eau pour évaluer la qualité des eau. C'est un indice qui permet d'évaluer la qualité biologique de l'eau d'un cours d'eau au moyen d'une analyse des macro invertébrés. La valeur de cet indice dépend à la fois de la qualité du milieu physique (structure du fond, diversité des habitats, état des berges...) et de la qualité de l'eau.
Indice déterminant le statut trophique des rivières. Applicable aux parties continentales des cours d'eau, il traduit essentiellement le degré de trophie (processus d'alimentation des organes et tissus des plantes) lié à des teneurs en ammonium et orthophosphates, ainsi qu'aux pollutions organiques les plus flagrantes.
Evaluation de l'état de la réserve en eau d'un sol, par rapport à sa réserve optimale (réserve utile). Lorsque l'indice d'humidité des sols (SWI) est voisin de 1, le sol est humide (supérieur à 1, le SWI indique que le sol tend vers la saturation). Inversement, lorsqu'il tend vers 0, le sol est en état de stress hydrique (inférieur à 0, il indique que le sol est très sec).
Fonction arbitraire de la concentration d'un ou plusieurs polluants qui est une mesure de la nocivité potentielle de la pollution.
Indice permettant d'évaluer la qualité biologique de l'eau d'un cours d'eau au moyen d'une analyse de peuplements de poissons.
Quantité d'eau franchissant la surface du sol. Le phénomène d'infiltration permet de renouveler les stocks d'eau souterraine et d'entretenir le débit de l'écoulement souterrain dans les formations hydrogéologiques perméables du sous-sol. Par comparaison avec l'écoulement de surface, l'écoulement souterrain peut être lent, différé et de longue durée (quelques heures à plusieurs milliers d'années).
En informatique, l'information est un élément de connaissance susceptible d'être conservé, traité ou transmis à l'aide d'un support ou d'un mode de communication normalisé. Dans le cadre des ateliers d'architecture, on distingue l'information de la donnée, l’information étant une interprétation construite d’une ou plusieurs données par un raisonnement.
Données agrégées en vue d'une utilisation par l'homme. Le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) produit de l'information notamment dans les documents de spécification.
Au sens de la loi, vaste champ d'informations portant sur : l'état de l'environnement ; les facteurs influant sur l'état de l'environnement (les sources de pollution ou nuisance) ; les mesures et actions, administratives ou individuelles, susceptibles d'avoir des incidences sur l'environnement ; l'état de la santé humaine, la sécurité (y compris alimentaire) et les conditions de vie des personnes ; les sites culturels (pour autant qu'ils soient ou puissent être altérés par l'état de l'environnement) ; les rapports sur l'application de la législation environnementale, ainsi que les analyses coût-avantage et autres analyses économiques. Cette information peut être disponible sous forme écrite, visuelle ou sonore, sur des supports électroniques ou papier : sont ainsi visés les courriels, les lettres, les rapports et autres documents, mais aussi les documents manuscrits, les bases de données, les couches SIG, les photos, les vidéos...
Réseau stratégique constitué de zones naturelles et semi-naturelles de qualité, ainsi que d’autres éléments environnementaux, qui est conçu et géré dans le but de rendre de nombreux services écosystémiques et de protéger la biodiversité dans les milieux ruraux et urbains.
Ensemble des connaissances scientifiques, des techniques et des pratiques qui prend en compte les mécanismes écologiques, appliqué à la gestion de ressources, à la conception et à la réalisation d’aménagements ou d’équipements, et qui est propre à assurer la protection de l’environnement.
Submersion lente ou rapide d'installations ou habitations, liée au débordement des eaux souterraines ou superficielles, lors d'une crue ou d'un ruissellement consécutif à des évènements pluvieux.
Submersion temporaire par l’eau, de terres qui ne sont pas submergées en temps normal. Cette notion recouvre les inondations dues aux crues des rivières, des torrents de montagne et des cours d’eau intermittents méditerranéens aux remontées de nappe, aux ruissellements urbains et agricoles ainsi que les submersions marines au-delà des limites du rivage de la mer. En milieu estuarien, les inondations peuvent avoir plusieurs causes : débordement d’un cours d’eau, submersion marine, remontée de nappe... Cette submersion temporaire peut exclure les inondations dues aux réseaux d’égouts.
Les causes sont liées à des circonstances météorologiques particulières, comme les cyclones ou les orages violents ou récurrentes comme la mousson (au niveau mondial). Elles peuvent également être dues à l’effet simultané de plusieurs phénomènes : c’est souvent le cas des submersions marines provoquées par la combinaison d’une forte houle, de coefficients de marée élevés et parfois même d’une onde de tempête et d’une crue estuarienne. Toutefois l'activité humaine peut aggraver le…
Petit animal invertébré arthropode caractérisé par un corps formé de trois parties bien distinctes : la tête, le thorax, muni de trois paires de pattes, et l'abdomen.
Classe d’Arthropodes définie et caractérisée morphologiquement par un corps constitué de 3 parties principales : la tête, le thorax et l'abdomen, de 3 paires de pattes (antérieures, médianes et postérieures), d’yeux composés (ou ommatidies) et d’une paire d’antennes. Ils sont répartis en deux sous-classes : les Aptérygotes, dépourvus d’ailes, et les Ptérygotes, ailés, qui représentent l’immense majorité des espèces existantes. Ces derniers se subdivisent en deux groupes : les hétérométaboles, à métamorphose incomplète et les holométaboles qui présentent une métamorphose, dont les larves sont de morphologie et souvent d’écologie très différentes de celles des adultes.On distingue une vingtaine d’ordres d’Insectes : les Odonates, les Orthoptères (criquets et sauterelles au sens large), les Blattoptères (blattes), les Isoptères (termites), les Hétéroptères (punaises) et les Homoptères (cigales, pucerons, cochenilles) sont les principaux Hétérométaboles. Les Coléoptères, Lépidoptères, Planipennes, Trichoptères, Diptères et Hyménoptères représentent eux l’essentiel des Holométaboles.
Animal invertébré articulé qui a la particularité de respirer par des trachées. Certains insectes sont devenus aquatiques (ils représentent 3 % des insectes) mais ont conservé cette respiration aérienne.
Unité technique dans laquelle une ou plusieurs activités ou procédés sont exercés.
Installation définie dans la « nomenclature des installations classées » établies par décret en Conseil d'Etat, pris sur le rapport du Ministre chargé des installations classées, après avis du conseil supérieur des installations classées. Ce décret soumet les installations à autorisation ou à
Aménagement (choix de couleurs, matériaux et architecture, plantations d'arbre, de massifs, par exemple) visant à intégrer des bâtiments et des constructions à leur environnement.
État déterminé pour être représentatif d’une région naturelle (ou d’une aire protégée) et qui devrait se maintenir, incluant des composantes abiotiques et la liste et l’abondance d’espèces autochtones et de composantes biologiques, des taux de changements et des processus de fonctionnement.
Consiste à mettre en liaison de manière réciproque des unités de distribution distinctes dans le but d'assurer la continuité de l'approvisionnement ainsi que la sécurisation qualitative et quantitative de l'alimentation en eau potable de chacune des unités interconnectées.
Période située entre la récolte et le semis de la culture suivante. Durant cette période, s'il est laissé à nu, le sol est vulnérable au phénomène de ruissellement, qui provoque la fuite des nitrates vers des eaux et accélère son érosion et altère sa qualité. Des cultures intermédiaires (appelées par extension intercultures) peuvent remédier à ce phénomène.
Intégration des coûts externes dans les flux économiques. A titre d'exemple, le principe pollueur-payeur constitue un moyen d'internaliser les coûts externes générés par le pollueur et subis par les autres usagers de l'eau et par l'environnement.
L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) est la plateforme de référence sur l’état et la conservation de la biodiversité et de la géodiversité françaises, dans l’Hexagone et outre-mer. L’INPN diffuse et valorise sur le site Internet inpn.mnhn.fr les données sur les espèces (faune, flore, fonge), les milieux naturels, les espaces protégés et le patrimoine géologique.
L’INPN est l’aboutissement d’un travail associant scientifiques, collectivités territoriales, naturalistes et associations de protection de la nature, en vue d’établir une synthèse régulièrement mise à jour du patrimoine naturel en France. L’unité PatriNat (OFB-MNHN-CNRS-IRD) organise au niveau national la gestion, la validation, la centralisation et la diffusion de ces informations, qui sont mises gratuitement à la disposition de tous.
L’article L411-1 A du code de l’environnement institue pour l'ensemble du territoire national terrestre, fluvial et marin un inventaire national du patrimoine naturel défini comme « l'inventaire des richesses écologiques, faunistiques, floristiques, géologiques, minéralogiques et paléontologiques ». Initié en 2003, le site Internet de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) - inpn.mnhn.fr - est lancé officiellement en 2005.
L’arrêté du 31 décembre 2020 approuvant le Schéma national des données sur la biodiversité (SNDB) confirme le rôle de l’INPN et souligne que « ce site s’inscrit dans le cadre du Système d’information sur la biodiversité, du système d’information relatif à l’inventaire du patrimoine naturel et du service d’information Naturefrance ».
Organisme qui peuple le fond des cours d'eau et vit à la surface dans les interstices du substrat. Il s'agit en grande partie de larves, d'insectes, de mollusques et de vers.
Épandage d'eau dans les cultures afin d'en favoriser et d'en accélérer la croissance. L'irrigation repose sur l'utilisation d'eau pompée dans le sol ou dans un cours d'eau, voire dans des plans d'eau créés à cet effet.
Pratique qui consiste à faire un bon usage de l'eau d'irrigation avec des apports calculés pour assurer une production agricole optimale. Elle vise à éviter les gaspillages et le drainage de substances pouvant être polluante du fait des excès d'eau.
Élément chimique possédant un même numéro atomique (même nombre de protons) mais des masses atomiques différentes (nombre différent de neutrons). Les isotopes peuvent être stables ou radioactifs. Le ratio entre les quantités de l'isotope stable et de l'isotope radioactif dans l'eau peut être utilisé pour dater celle-ci (exemple du C14 pour le plus connu). Les différences de masses entre isotopes peuvent quant à elles permettre d'expliquer l'origine d'une eau : par exemple, la teneur d'une eau de pluie en O18 par rapport à O15 diminue avec l'altitude.
En biologie, Se dit d’un organisme vivant ou une espèce qui se reproduit plusieurs fois au cours de sa vie. Pour les poissons on peut citer : alose, lamproie marine...