Submersion lente ou rapide d'installations ou habitations, liée au débordement des eaux souterraines ou superficielles, lors d'une crue ou d'un ruissellement consécutif à des évènements pluvieux.
Submersion temporaire par l’eau, de terres qui ne sont pas submergées en temps normal. Cette notion recouvre les inondations dues aux crues des rivières, des torrents de montagne et des cours d’eau intermittents méditerranéens aux remontées de nappe, aux ruissellements urbains et agricoles ainsi que les submersions marines au-delà des limites du rivage de la mer. En milieu estuarien, les inondations peuvent avoir plusieurs causes : débordement d’un cours d’eau, submersion marine, remontée de nappe... Cette submersion temporaire peut exclure les inondations dues aux réseaux d’égouts.
Les causes sont liées à des circonstances météorologiques particulières, comme les cyclones ou les orages violents ou récurrentes comme la mousson (au niveau mondial). Elles peuvent également être dues à l’effet simultané de plusieurs phénomènes : c’est souvent le cas des submersions marines provoquées par la combinaison d’une forte houle, de coefficients de marée élevés et parfois même d’une onde de tempête et d’une crue estuarienne. Toutefois l'activité humaine peut aggraver le risque d'inondation. Elle est le premier risque naturel en France.