Réponses
Conséquences environnementales, sociales ou économiques, induites par le changement d'état d'une composante de la biodiversité.
Conséquences environnementales, sociales ou économiques, induites par le changement d'état d'une composante de la biodiversité.
Suppression du matériau de recouvrement imperméable d’un sol ou remplacement de ce dernier par un autre matériau, perméable. La désimperméabilisation des sols contribue d’une part à réduire le ruissellement des eaux, et donc le risque d’inondation, d’autre part à favoriser leur infiltration et ainsi le rechargement des nappes phréatiques.
Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
Directive n° 2007/60/CE du Parlement Européen et du Conseil du 23/10/07 relative à l’évaluation et à la gestion des risques d’inondation : La présente directive a pour objet d’établir un cadre pour l’évaluation et la gestion des risques d’inondation, qui vise à réduire les conséquences négatives pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées aux inondations dans la Communauté.
Risque lié à un aléa d’origine naturelle dont les effets prévisibles mettent en jeu un grand nombre de personnes, des dommages importants et dépassent les capacités de réaction des instances directement concernées.
Les principaux risques naturels majeurs présents sur le territoire sont les inondations, les avalanches, les feux de forêt, les mouvements de terrain, les tempêtes et les séismes, les éruptions volcaniques (en Martinique et ailleurs dans le monde)...
Actions qui s’appuient sur les écosystèmes afin de relever les défis globaux comme la lutte contre les changements climatiques, la gestion des risques naturels (inondations, sécheresse, submersion marine), la santé, l’accès à l’eau, la sécurité alimentaire…
Les SfN visent à protéger, restaurer et gérer de manière durable les écosystèmes : la préservation des forêts, les rivières en bon état, la restauration et le fonctionnement des zones humides, tout concourt à agir au plus près du terrain (actions locales pour un objectif global). Il est impératif que la société adopte une combinaison de solutions inspirées par la nature, dérivées de la nature et fondées sur la nature : Il s'agit bien d'intérêt mutuel. La nature y gagne, et les territoires qui prennent ainsi soin des cycles naturels, du bon état des milieux ont aussi tout à y gagner.
Actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés, pour relever directement les enjeux de société de manière efficace et adaptative tout en assurant le bien-être humain et des avantages pour la biodiversité.
Une SfN a donc deux caractéristiques : c’est une solution visant à répondre à un défi de société, et qui a des effets bénéfiques pour la biodiversité. De plus, au sens de l’UICN, la dénomination SfN ne s’applique pas à une mesure isolée ou trop ponctuelle. Elle désigne un projet qui est planifié et géré sur le long terme, intégré à son environnement, élaboré en concertation avec les acteurs concernés.
Actions qui visent à ralentir l’écoulement de l’eau de surface et à favoriser son infiltration, à l’échelle du bassin versant, en s’appuyant sur les capacités naturelles des sols et des écosystèmes. Les MNRE sont des mesures mises en œuvre dans l’objectif d’augmenter la rétention d’eau dans le bassin versant, en améliorant ou en restaurant la capacité de rétention d’eau des écosystèmes aquatiques, des sols et du sous-sol. Les mesures sont mobilisables de manière combinée dans un bassin versant, et peuvent contribuer simultanément à de nombreux objectifs : Prévenir les risques d’inondation ; Réduire les déficits quantitatifs ; Contribuer à améliorer la qualité des eaux ; Restaurer des habitats aquatiques et humides ; Modifier les pratiques agricoles et sylvicoles. Elles constituent pour un certain nombre d'entre elles des solutions fondées sur la nature (SfN).
Avertissement diffusé à l'avance par les services de prévision des crues départementaux. En cas d'alerte pluviométrique ou hydrologique, une annonce de crue est en effet adressée au Préfet, qui met alors en alerte les maires des bassins versants concernés.
Avertissement diffusé à l'avance par un service spécial de l'État (service de prévision des crues : SPC). En cas d'alerte pluviométrique ou hydrologique (déclenchement sur dépassement de seuils), le service de prévision des crues propose au Préfet la mise en alerte des maires des bassins versants concernés. Au fur et à mesure d'une crue à débordement grave, le service d'annonce des crues diffuse, à l'intention des préfets et des maires, des bulletins de situation hydrologique et d'information sur l'évolution des hauteurs d'eau. En 1994, 54 services d'annonce des crues surveillent en France 16.000 km de cours d'eau à l'aide de réseaux de…
Zone du territoire exposée ou qui pourrait être exposée à des aléas ou événements potentiellement dangereux (inondation, pollution, catastrophe naturelle, accident industriel) et où des enjeux humains, économiques ou environnementaux sont en présence.
Destruction partielle ou totale d'une digue. Les causes de rupture peuvent être techniques (dues à des vices de conception, de construction ou de matériaux, au vieillissement de l'ouvrage), naturelles (suite à des séismes, des crues exceptionnelles, une tempête, une submersion marine, des glissements de terrain, une fragilisation par les terriers d'animaux) ou humaines (par insuffisance des études préalables et du contrôle d'exécution, par erreur d'utilisation, de surveillance et d'entretien, par malveillance).