Réponses
Conséquences environnementales, sociales ou économiques, induites par le changement d'état d'une composante de la biodiversité.
Conséquences environnementales, sociales ou économiques, induites par le changement d'état d'une composante de la biodiversité.
Composante de la biodiversité ou socio-écosystème dans sa globalité, susceptible d'être affecté par un phénomène d'origine naturelle ou anthropique et de subir des dommages induisant un impact sur la société humaine.
Conséquence d'une ou plusieurs pressions anthropiques ou réponses sur une des composantes de la biodiversité. Différentes pressions peuvent avoir le même impact.
Aptitude de l’échantillon, utilisé pour le calcul de l’indicateur, à représenter les caractéristiques de l’ensemble de la population échantillonnée, et donc à assurer la fiabilité de l’indicateur.
Quantité de données disponibles au regard des besoins minimaux pour qu’un indicateur soit fiable dans la description du phénomène qu’il renseigne et suffisamment précis pour l’objectif visé. L’abondance des données dépend principalement de la densité et de la fréquence d’échantillonnage.
Un indicateur est sensible lorsqu’il permet de faire la différence entre des situations que l’on souhaite distinguer. Un indicateur sensible signale rapidement un changement signifiant. Il est donc adapté au degré de détection pertinent pour les objectifs souhaités. Ceci requiert que les mesures soient réalisées à des pas de temps et des échelles spatiales pertinentes.
Un indicateur est robuste lorsque sa mesure ou son calcul reste fiable même lorsque les conditions (spatiales, temporelles, d'intensité d'impact, autres que le changement à mesurer) varient : la relation entre les éléments de biodiversité pris en compte pour le calcul et l'impact sur la biodiversité reste constante. La valeur d'un indicateur robuste est peu ou pas influencée par des mesures imprécises ou des erreurs, la variabilité des instruments de mesure, des données manquantes, des variables confondantes.
El Niño est un phénomène climatique d'une périodicité de 2 à 7 ans. Il se manifeste par un réchauffement de l'Océan Pacifique tropical et un affaiblissement ou une disparition des alizés.
En conditions "habituelles", une zone cyclonique située au milieu du Pacifique chasse les eaux chaudes superficielles par des vents du sud-est vers l’Australie et les Philippines et provoque des remontées d’eaux froides des profondeurs sur les côtes du Pérou (upwelling).
Lors d'un phénomène El Niño, l'activité convective de la zone cyclonique diminue dans le Pacifique Ouest. La circulation d'ouest en altitude diminue ou cesse, ce qui coupe l'apport d'air froid dans le Pacifique Est, et le flux de retour d'Est de surface faiblit. L'eau chaude accumulée dans le Pacifique Ouest rejoint l'Amérique du Sud, occasionnant un réchauffement de la température de surface de la mer dans ce secteur en plus de perturber les courants marins, et des températures inhabituelles apparaissent aux deux Amériques, en Australie et en Afrique du Sud-Est.
Les précipitations fortement modifiées se concentrent sur l'Océan Pacifique tropical plutôt que sur les continents,…
Le phénomène la Niña est lié à un renforcement des alizés dans l'océan Pacifique Ouest qui déplacent encore plus les eaux chaudes de surface de cette région en direction du continent asiatique. Ces alizés provoquent un renforcement de la remontée d'eau, amenant ainsi en surface plus d'eau froide qu'à l'accoutumée. Ce phénomène résulte d’un dérèglement atmosphérique encore mal expliqué qui revient périodiquement. Les eaux déplacées forment un grand courant marin d’une taille comparable à une fois et demi celle des États-Unis.
Dans les conditions La Niña, la surface de la mer est plus élevée à l'ouest de l'Océan Pacifique qu'à l'est. Ce phénomène s'explique par les précipitations sur l'Océan Pacifique moins importantes que sur les continents, ce qui entraîne une diminution temporaire du niveau moyen marin.
Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.