Sol
Biomasse
Ensemble de la matière organique, d'origine végétale ou animale
Masse totale de matière de toutes les espèces vivantes présentes dans un écosystème donné. La biomasse peut également désigner un sous ensemble de cette masse comme la masse totale de matière vivante présente à un niveau trophique donné, voire d'une famille ou d'une espèce dans un écosystème (poids total de la matière d'un individu, d'un groupe, d'une classe d'âge, d'un stock, d'une population, ...).
Digestat de boues d'épuration
Résidu liquide, pâteux ou solide issu de la méthanisation de boues d'épuration, seules ou en mélange avec d'autres matières. (cf. Décret n° 2021-1179 du 14 septembre 2021 relatif au compostage des boues d'épuration et digestats de boues d'épuration avec des structurants).
Géodiversité
Ensemble des éléments des sous-sols, sols et paysages qui, assemblés les uns aux autres, constituent des systèmes organisés, issus de processus géologiques (SHARPLES, 1995). Cela concerne autant les phénomènes passés de la Terre (traces de vie, d'écosystèmes et d'environnements), observables dans les sous-sols, sols et paysages, que les phénomènes courants actuels (biologiques, climatiques, atmosphériques) qui agissent sur ces mêmes sous-sols, sols et paysages (EBERHARD, 1997).
Diversité géologique, géomorphologique, hydrologique et pédologique ainsi que l'ensemble des processus dynamiques qui les régissent, y compris dans leurs interactions avec la faune, la flore et le climat. L'article L110-1 du Code de l'environnement modifié par la loi n° 2021-85 du 29 janvier 2021 visant à définir et protéger le patrimoine sensoriel des campagnes françaises.
Agroécologie
Démarche scientifique attentive aux phénomènes biologiques qui combine développement agricole et protection/régénération de l’environnement naturel. Elle est à la base d’un système global de gestion d’une agriculture multifonctionnelle et durable, qui valorise les agro-écosystèmes, optimise la production et minimise les intrants.
Des systèmes de production agricole valorisant la diversité biologique et les processus naturels (cycles de l’azote, du carbone, de l’eau, équilibres biologiques entre organismes ravageurs et auxiliaires des cultures…). L’agroécologie se développe dans le champ scientifique comme une approche intégrant les concepts et méthodes d’une diversité de disciplines dont l’agronomie, l’écologie, l’économie, la sociologie.
Trame brune
Expression inventée sur le modèle de la Trame Verte et Bleue, appliquée à la continuité écologique des sols. Largement ignorés pendant de nombreuses années, ces derniers sont pourtant essentiels au fonctionnement des écosystèmes. Ce terme désigne le réseau écologique en profondeur, à préserver et restaurer.
Agriculture biologique
Un Label. Méthode de production agricole excluant le recours aux produits chimiques de synthèse utilisés par l’agriculture industrielle et intensive. Les agriculteurs labellisés « bio » sont regroupés en fédérations avec des cahiers des charges à respecter. Ces derniers comprennent en général l’utilisation d’engrais d’origine naturelle, l’interdiction d’intrants d’origine chimique, la rotation des cultures et des élevages peu intensifs de manière à préserver les sols.
Humus
Matière noirâtre composée de matière organique issue de la décomposition partielle des débris végétaux, qui se forme dans le sol. L'évolution de l'humus dépend pour beaucoup de l'oxygénation du milieu. En milieu oxygéné, il peut donner des boues (plus ou moins dépendantes du sol sous-jacent, de son pH, et de la nature des feuillages qui le nourrissent) ; en milieu non oxygéné, il peut donner des tourbes plus ou moins acides et anoxiques.
Bilan hydrique
Relation entre les flux d'eau entrants (par exemple, des précipitations, des ruissellements, des remontées capillaires) et sortants (par exemple par transpiration ou évaporation) d'un système considéré sur un intervalle de temps donné, qui donne la variation du stock d'eau. Le bilan hydrique permet de connaitre l'état de la réserve en eau du sol, potentiellement utilisable pour différents usages …
Colmatage
Processus d’accumulation sédimentaire (vase ou sable). Ce processus de colmatage peut être naturel ou généré par une source de pression anthropique. Il provoque le recouvrement permanent d’un habitat et de ses biocénoses par des sédiments et/ou des matériaux.
Dépôt de fines particules dans les interstices d'un milieu poreux (sol), ayant pour effet de diminuer sa perméabilité. L'intensité du colmatage peut être variable : « Nulle » s'il n'y a pas de colmatage, « Faible » s'il existe un colmatage partiel sur un seul type de substrat (gravier, sable), « Moyenne » si le colmatage ne touche pas tous les habitats, ou « Forte » si le colmatage est généralisé.