Réservoir biologique


Mis à jour le 11/10/2021
Synonymes
Réservoir de biodiversité.
Définition
Sens commun

Les réservoirs biologiques correspondent à des espaces vitaux pour la biodiversité aquatique : ce sont des espaces de vie pour la flore et la faune, habitats, zones de reproduction, nourriceries ou refuges.

Source
Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse
Sens technique

Au sens du 1°du I de l'article L. 214-17 du code de l 'environnement, cours d'eau, partie de cours d'eau ou canal qui comprend une ou plusieurs zones de reproduction ou d'habitat des espèces de phytoplanctons, de macrophytes et de phytobenthos, de faune benthique invertébrée ou d'ichtyofaune, et permettant leur répartition dans un ou plusieurs cours d'eau du bassin versant.

Les réservoirs biologiques sont nécessaires au maintien ou à l’atteinte du bon état écologique des cours d’eau, et figurent dans les annexes cartographiques du SDAGE.

Source
d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse, Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse et Code de l'environnement
Sens réglementaire

Concept entériné par décret du 14/12/2007 (article R214-108 du Code de l'Environnement, CE). Il convient d'ajouter que ce concept règlementaire est invoqué dans
les dispositions de l'article L 214-17 du CE dont l'objet principal concerne le classement des cours d'eau, et, en conséquence, est intimement lié à la notion d'obstacle à la continuité  (tant  physique que biologique) précisée par l'article R214-109 du CE. Les réservoirs biologiques sont choisis et définis géographiquement de façon à « irriguer » biologiquement un ensemble plus vaste du réseau hydrographique. Ils sont sources de dispersion des juvéniles de différentes espèces pour ce réseau. Enfin, ils sont considérés comme un des leviers de la politique de
préservation ou de restauration des milieux aquatiques, notamment pour garantir le bon état écologique des masses d’eau.

Cette définition règlementaire concerne une fonction majeure de la qualité des hydroécosystèmes : la dispersion est au cœur de la stratégie spatiale de colonisation du milieu par les organismes aquatiques. Cette structure  implique  donc  des  approches  particulières  liées  à  la  continuité  longitudinale,  à  la structure du réseau en tant que vecteur de transport des nutriments, de la matière organique et des organismes eux-mêmes, à l'interdépendance entre les cours d'eau et leurs bassins versants (Hynes, 1975), et à la dynamique hydrologique (Poff et al., 1997) 

Source
d'après Légifrance
Thématiques associées
Statut de relecture
Soumis au comité de relecture.