Diazotrophie
Processus biologique qui fait référence à la fixation de l'azote par divers micro-organismes diazotrophes. La diazotrophie est la capacité métabolique de fixer l'azote atmosphérique sous une forme biologiquement utile
Processus biologique qui fait référence à la fixation de l'azote par divers micro-organismes diazotrophes. La diazotrophie est la capacité métabolique de fixer l'azote atmosphérique sous une forme biologiquement utile
Microorganismes (bactéries, certains champignons, et d'algues bleu-vert ou cyanobactéries...) qui vivent en milieu naturel (océan, mer, sol...) et qui transforment l'azote gazeux atmosphérique libre (N2) en substrats biologiquement utilisables (ammoniaque, nitrates, groupes aminés, etc...) grâce à l'enzyme nitrogénase.
Expression inventée sur le modèle de la Trame Verte et Bleue, appliquée à la continuité écologique des sols. Largement ignorés pendant de nombreuses années, ces derniers sont pourtant essentiels au fonctionnement des écosystèmes. Ce terme désigne le réseau écologique en profondeur, à préserver et restaurer.
Espaces géographiques naturels (marines ou terrestres) clairement définis, et gérés par des outils juridiques ou d’autres moyens efficaces, visant à assurer la conservation à long terme de la nature, des services écosystémiques et des valeurs culturelles qui y sont associés.
Phénomène d’érosion qui se propage de l’aval vers l’amont d’un cours d’eau : dans le cas d’un déficit sédimentaire sur un tronçon aval, le cours d’eau, pour retrouver sa pente d’équilibre, va prélever en amont les sédiments nécessaires. Cette dynamique de rééquilibrage, souvent causée par la rectification du cours d’eau ou l’extraction trop importante de granulats dans son lit, se poursuit tant que le cours d’eau n’a pas retrouvé une pente d'équilibre, et peut provoquer un phénomène d‘incision. S'oppose à l'érosion progressive.
Ecosystème qui se développe uniquement sur des sols calcaires. Elle est constituée majoritairement de plantes herbacées rases et de quelques ligneux. Ce sont des milieux qui abritent une grande biodiversité floristique et faunistique (lépidoptères, orthoptères, plantes grasses…). Aujourd’hui ces milieux ne sont plus pâturés, et ont tendance à se refermer par la colonisation des ligneux : des opérations de réouverture sont donc mises en place pour limiter l’expansion des ligneux (broyage, abattage, pâturage d’espèces rustiques, etc…).
Se dit d’un cours d’eau droit, linéaire, ayant subi des modifications profondes de sa morphologie de la main de l’homme. Il peut présenter de nombreuses anomalies de fonctionnement (érosion régressive, incision), une homogénéisation de ses faciès d’écoulement et donc une perte d’intérêt majeur pour la faune et la flore. En opposition au cours d’eau méandriforme.
Se dit d’un cours d’eau dont la morphologie présente de nombreux méandres et donc une grande diversité. En opposition au cours d’eau rectifié.
Action de démanteler et détruire un obstacle à la continuité écologique (biologique et sédimentaire) d’un cours d’eau. Par exemple un seuil ou un barrage, édifié sur les cours d’eau.
Elle correspond à l’hydroélectricité totale dont on retire l’hydroélectricité issue des pompages, réalisés par l’intermédiaire des stations de transfert d’énergie par pompage (Step). Ces installations permettent de remonter, aux heures de faible demande électrique, l’eau d’un bassin inférieur vers une retenue située en amont d’une centrale hydroélectrique. Les Step sont dites pures, lorsque la centrale hydraulique est exclusivement dédiée à cette activité de pompage, ou mixtes dans le cas contraire. Pour les données relatives aux nombre et puissance des centrales hydrauliques renouvelables, seules sont exclues les Step pures. Pour la production, toute l’hydroélectricité produite par pompage dans les Step pures ou mixtes est retirée. L’hydroélectricité issue des pompages est dite non renouvelable.