Gestion de l'eau et des milieux


Zone de protection de l'aire d'alimentation du captage (ZPAAC)

Mis à jour le 04/11/2019
Définition
Sens commun

Ensemble des secteurs de l'aire d'alimentation de captage les plus vulnérables vis-à-vis des pollutions diffuses. Elle correspond à une échelle d'intervention réaliste pour améliorer la qualité de l'eau au captage. En fonction du type de captage et de son environnement, il peut y avoir une ou plusieurs zones distinctes.

Source
d'après MEDDE
Sens technique

Aire identifiée par le croisement du zonage cartographique de la vulnérabilité intrinsèque et du zonage des pressions agricoles élaboré suite à des études technico-économiques centrées sur l'évaluation des risques. La zone de protection d'aire d'alimentation du captage est identifiée dans le cadre de la définition des programmes d'action sur les aires d'alimentation de captages. Il s'agit d'un processus optionnel aboutissant à l'identification d'une zone soumise à contrainte environnementale (ZSCE), la zone de protection d'aire d'alimentation de captage. Le texte réglementaire fondateur de la zone de protection d'aire d'alimentation de captage est l'arrêté départemental de la délimitation de cette même zone.

Source
d'après SANDRE

Domaine public fluvial (DPF)

Mis à jour le 05/03/2019
Définition
Sens commun

Domaine constitué des cours d'eau et lacs appartenant à l'Etat, aux collectivités territoriales ou à leurs groupements, et classés dans leur domaine public fluvial (DPF). La délimitation des cours d'eau domaniaux est déterminée par décret en Conseil d'État.

Source
d'après Ministère chargé de l'environnement

Office de l'eau (ODE)

Mis à jour le 25/02/2019
Définition
Sens commun

Etablissement public local localisé en outre-mer qui, à l'instar des agences de l'eau en métropole, est chargé de faciliter les diverses actions d'intérêt commun dans le domaine de la gestion de l'eau et des milieux aquatiques pour contribuer à la réalisation des objectifs des schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE). Il existe actuellement un office de l'eau à la Réunion, en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane. Dans le cadre de la départementalisation de Mayotte, une réflexion est également en cours pour la création d'un office de l'eau.

Source
d'après Ministère chargé de l'environnement

Régie

Mis à jour le 08/03/2019
Définition
Sens commun

Mode de gestion directe (exploitation) d'un service public par la commune ou l'établissement public de coopération intercommunale qui est responsable de ce service.

Source
d'après Ministère chargé de l'environnement

Valeur tutélaire

Mis à jour le 07/03/2019
Définition
Sens technique

Montants que le ministère chargé de l'environnement recommande d'utiliser en routine afin de chiffrer la valeur de services environnementaux non marchands rendus par les milieux aquatiques, au titre des bénéfices de préservation ou de restauration des milieux aquatiques ou des dommages liés à leur dégradation.

Source
d'après Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse

Établissement public de coopération intercommunale (EPCI)

Mis à jour le 22/07/2022
Définition
Sens technique

Regroupement de communes ayant pour objet l'élaboration de projets communs de développement au sein de périmètres de solidarité. Ces regroupements sont soumis à des règles communes, homogènes et comparables à celles des collectivités locales. Les communautés urbaines, communautés d'agglomération, communautés de communes, syndicats d'agglomération nouvelle, syndicats de communes et syndicats mixtes sont des établissements publics de coopération intercommunale.

Source
d'après Ministère chargé des collectivités locales

Dispositif de collecte (DC)

Mis à jour le 26/10/2022
Définition
Sens technique

Tout dispositif qui permet, par mesure, observation ou toute autre méthode, d'acquérir des données de connaissance sur les milieux aquatiques, les ressources et usages de l'eau, les pressions (et impacts associés) qui s'exercent sur les milieux et ressources, et les données économiques afférentes. Il peut s'agir de réseaux de mesure, de dispositifs d'autosurveillance ou d'enquêtes (prix de l'eau, activités économiques), d'inventaires (zones humides, plans d'eau), etc.

Tout dispositif qui permet, par mesure, observation ou toute autre méthode, d'acquérir des données de connaissance sur les milieux aquatiques, les ressources et usages de l'eau, les pressions (et impacts associés) qui s'exercent sur les milieux et ressources, et les données économiques afférentes. Il peut s'agir de réseaux de mesure, de dispositifs d'autosurveillance ou d'enquêtes (prix de l'eau, activités économiques), d'inventaires (zones humides, plans d'eau), etc.

Source
d'après OFB et OIEau

Eau virtuelle

Mis à jour le 17/01/2023
Définition
Sens commun

De plus en plus utilisé comme mesure des enjeux liés à l’eau, au commerce de l’eau et à son utilisation dans le monde, l’eau virtuelle est un concept inventé par John Anthony Allan du King’s College de Londres, au début des années 90. À l’époque, ce professeur analysait les relations internationales au Moyen-Orient et conclut qu’importer la ressource « eau » sous forme de produits pourrait éviter une « guerre de l’eau » dans la région. Son analyse revient à déplacer le besoin en eau d’un pays consommateur et en stress hydrique vers un pays producteur possédant un surplus d’or bleu.

Depuis lors, on a cherché à calculer la teneur en eau virtuelle de chaque produit agricole et industriel. Ainsi, nos échanges économiques ont-ils été quantifiés en volume d’eau au niveau global où pays riches et pauvres en eau, s’échangent la ressource « virtuellement ».

De ce fait, les grands pays exportateurs de produits agricoles comme le Canada, les Etats-Unis, l’Australie, le Brésil et la France deviennent exportateurs d’eau virtuelle. A l’opposé, les principaux importateurs en eau virtuelle, sont les Etats du Proche et du Moyen Orient ainsi que la Chine, déficitaire en…

Source
d'après CIEAU

État écologique

Mis à jour le 22/07/2022
Définition
Sens technique

Appréciation de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés aux eaux de surface. Il s'appuie sur ces critères appelés éléments de qualité qui peuvent être de nature biologique (présence d'êtres vivants végétaux et animaux), hydromorphologique ou physico-chimique. L'état écologique comporte cinq classes : très bon, bon, moyen, médiocre et mauvais. Pour chaque type de masse d'eau, il se caractérise par un écart aux conditions de références (conditions représentatives d'une eau de surface pas ou très peu influencée par l'activité humaine). Le « très bon » état écologique est défini par de très faibles écarts dus à l'activité humaine par rapport aux conditions de référence du type de masse d'eau considéré. Le « bon » état écologique est défini par de faibles…

Source
d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse